Non à la modification du PLU d'ALBA LA ROMAINE

#272: - Re: Procès Famille BEGULE / Commune d'ALBA LA ROMAINE

oui, d'autres procès en cours et un déjà de gagner pour ma part : 3000 euros gagner contre la commune et c'est encore en matière d'urbanisme -

Mais je ne suis pas la seule ... Il semble que je ne soit pas un cas d'exception car en la matière il semble qu'il bien plus que de l'incompétence.

#283: -

Tout à fait d'accord avec vous,je partage à 100% tout vos points de vue sur mon village d'enfance,je suis comme vous pour l'evolution de mon village mais pas avec autant de construction surtout à la grande terre qui ressemblera à un lotissement.

Beaucoup de villageois comme moi veulent une réunion publique alors ce n'est pas une simple lettre d'information mise dans les boites aux lettres qui règlera le problème,Monsieur le Maire a un devoir c'est de nous informer par une réunion que nous espéront prochainement.

#284: Philippe Journet - Une idée simple concernant le mobilier urbain et la rue des Granges

cela veut tout simplement dire :

"avant de prétendre s'attaquer à d'immenses chantiers, apprenez à résoudre les petits problèmes "

#286: - Re: Une idée simple concernant le mobilier urbain et la rue des Granges 

#288: -  

 Vous avez raison, il y a toujours des maisons vides à Alba et c'est bien dommage. Pour autant, nous sommes dans un pays où chacun a encore la liberté de jouir de ses biens comme il l'entend. Par conséquent, hormis une pression fiscale importante, je ne vois pas comment obliger un propriétaire à louer ses biens inocupés.

Le logement social est absolument nécessaire pour les jeunes ménages, les personnes qui traversent des difficultés dans la vie (divorce, difficultés financières,...), les personnes âgées, etc. Logement social ne veut pas dire délinquance, voyous, voitures qui brûlent.... L'idéal c'est de faire du logement social sans l'identifier. Une maison par ci, un appartement par là,... La vraie erreur c'est le social concentré, celui que l'on désigne du doigt dès qu'un problème apparaît. On ne devrait pas pouvoir dire untel habite un logement social.

Je vous fais également remarquer qu'à Alba, dans les logements sociaux, on trouve une grande mixité d'âges et que les logements sociaux bénéficient en majorité à des gens qui habitaient déjà le village avant d'intégrer un logement social.

J'ajoute aussi que les programmes de financement de logements sociaux sont, hélas pour ceux qui en ont besoin, très limités et doivent être répartis sur tout le territoire Ardéchois.  Il n'y aura donc pas de construction massive de logements sociaux à Alba, compte tenu des récentes constructions (Bragigous)

J'espère que ces quelques lignes pourront vous rassurer car nous avons entendu beaucoup de rumeurs, allant jusqu'à la construction de barres d'immeubles !

#289: - Re:

Alors si tout ceci est vrai,ce que je doute,pourquoi n'etes vous pas venus à la réunion du 9 Mars nous en parler?????Puisque comme vous dites ce sont des rumeurs!!!!!Facile d'ecrire ce texte sans assister et parler aux habitants à la réunion!!!!

#290: un albain - Re: Re:  

 Facile d'écrire, oui, je suis d'accord.

Je ne suis pas venu à la réunion d'information car j'ai les informations que je désire sur le sujet et que le ton employé jusque là était vindicatif à l'égard des personnes.

J'ai lu dans le journal que l'association était aujourd'hui en faveur de la modération c'est pourquoi je rentre en communication avec vous.

En acceptant le dialogue vous ferez preuve d''ouverture et la crédibilité de votre démarche en sera renforcée.

Sincères salutations.

Je tenais à féliciter monsieur Philippe Journet pour ses idées positives concernant la rue des Granges , même si cette réflexion n'a rien avoir avec celle du PLU , elle est tout de même indirectement liée , car avant d'envisager une urbanisation massive il faut avant tout s'interroger sur la sécurité et le bien être de ses villageois , je ne suis en aucun cas opposé à la construction car pourquoi certains auraient le bonheur d'avoir leur propre rêve se réaliser et pas les autres .Par contre je ne souhaite absolument pas une urbanisation massive non réfléchit pour un seul et unique but de faire du profit( pour certains!!!!!! )au détriment des villageois , il est tout à fait légitime pour la plupart de s'inquiéter pour les années a venir vu l'ampleur du projet , je trouve irrespectueux et désolant ceux qui sont pour et qui pointent du doigt ceux qui sont contre et vis vers ça !!!!!!!!!!!!!!!!! dans tout les cas chacun est libre d'avoir son propre opinion que ça plaise ou non RESPECTEZ VOUS LES UNS LES AUTRES DANS CE MAGNIFIQUE VILLAGE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Bonne journée à tous .

Suite ua message de monsieur le Maire et à la réunion de vendredi, je tiens à préciser les points essentiels pour moi :
- la réunion de vendredi était menée par des personnes, posées et sensées, respectueuses des personnes concernées
- ce plu a été fait par des professionnels et donc il respecte  les formes légales, (pour autant que mes conaissances juridiques me permettent d'en juger)
- que je, que tu, qu'ils ...auraient effectivement pu réagir bien avant !

Mais que ce projet semble malgré tout un mauvais projet pour moon village et que je demande donc à ce qu'il soit rediscuté. Et qu'il prenne la forme d'un vrai projet novateur et créatif : économe en terrain, en déplacement, en énergie, en eau, et BEAU, un espace dont on puisse être fier qui ajoute une plus value au village et adapté à notre village c'est à dire ...un accroissement très modéré de la population

Christille RIEU

PS 1 Je prends acte de l'engagement de monsieur le Maire : pas de supermsarché à Alba mais je ne pense pas qu'il puisse s'engager pour ses successeurs
PS 2 - Etre le Maire d'Alba était une fonction très difficile, il y a 50 ans (croyez-moi, je sais de quoi je parle!) et qu'elle a dû le rester
PS 3 - erreur n'égale pas faute

Etalement urbain et artificialisation des sols en France

L’artificialisation des sols et l’urbanisation sont généralement perçues comme une tendance à combattre. Il n’en a pourtant pas été toujours ainsi : la perception a évolué drastiquement depuis la période moyenâgeuse, où la ville était considérée comme le lieu de civilisation apportant de surcroît une réelle sécurité à ses habitants, jusqu’au XIXème siècle où ont émergé les théories hygiénistes des bienfaits de la nature par opposition à l’insalubrité et à l’insécurité des villes.

Aujourd’hui, nombreux sont les nostalgiques de la ville-centre compacte du Moyen Age, fustigeant les banlieues-dortoirs et les barres HLM nées des Trente Glorieuses. Il est vrai qu’aujourd’hui, le milieu urbain regroupe déjà plus de la moitié de la population mondiale, consomme environ 75 % des ressources énergétiques et génère près de 80 % des émissions de gaz à effet de serre. Or la zone urbaine gagne encore du terrain, principalement au détriment des zones agricoles, contribuant à détériorer l’empreinte écologique des régions. Ainsi, d’après l’Institut français de l’environnement, ce sont en France, 600 km2 qui sont artificialisés par an, soit l’équivalent d’un département français tous les dix ans. Et la progression des surfaces artificialisées est 4 fois plus rapide que la croissance démographique. Ce sont ces phénomènes, dits d’étalement urbain et d’artificialisation des sols qui font l’objet de cette présentation.

Il est à noter que ces sujets se posent avec encore davantage d’acuité pour les pays en développement (PED), puisque 90% de la croissance urbaine mondiale prend désormais place dans les PED et que 2 milliards de personnes viendront grossir les villes du monde (Banque Mondiale, 2009). D’ici 2030, il faudra, pour faire face à la demande, avoir construit 400 000 km2 de villes supplémentaires, soit l’équivalent de la zone urbaine mondiale de 2000 (source Banque Mondiale rapport Eco2 Cities) !

Mais la ville est aussi, par essence-même, le lieu favorisant les échanges et les interactions entre les individus, et partant, le progrès, la culture, le développement. La ville est également, par construction, orientée vers l’économie de surface et de moyens ; elle peut donc, au contraire, participer de l’effort de protection de l’environnement naturel. En conséquence, le sujet, au fond, n’est pas d’être pour ou contre la ville, l’urbanisation, l’artificialisation des espaces. Les déterminants de la demande s’imposant aux aménageurs (population et nombre de ménages croissants, croissance économique…), il s’agit en réalité de déterminer quelles sont les formes urbaines les plus efficaces et les plus souhaitables pour répondre à cette demande, et partant, quels rythmes d’artificialisation et d’étalement urbain peuvent être acceptés.

Ainsi, le sujet de l’étalement urbain n’est qu’une composante du concept, beaucoup plus global et complexe à appréhender, de la construction de villes durables : comment inventer la ville de demain, qui sera tout à la fois sobre en consommation d’énergie, économe en consommation d’espace, mais aussi respectueuse des aspirations de ses habitants et garante des cultures et civilisations qui l’ont fait naître ? La construction de la ville, en particulier son implantation, n’est que l’expression collective de décisions humaines individuelles : l’étalement urbain, dont un des moteurs reste l’aspiration des ménages pour une vie au grand air, le montre bien. C’est la raison pour laquelle la ville durable, ce devra être une ville « souhaitable, désirable et soutenable ».