Sauvons la Forêt de Taillard

D'après l'association  "STOP EOLIEN 02 "  (tous Unis pour lutter contre la prolifération de l'industrie éolienne dans l'Aisne ), c'est en juin 2014  -et non pas novembre 2016- que la société Nordex a fait abattre à la dynamite l’éolienne N°10 de la centrale "Vent de Thièrache II". .. ce qui ne change évidemment rien à votre constat sur la responsabilité finanle du propriétaire du site sur lequel est implanté un parc éolien en cas de défaillance du promoteur pour son démantellement!

#2476: visiteur - Re: LORSQUE QUADRAN DOIT FAIRE DYNAMITER UNE EOLIENNE... 

 Vous avez tout à fait raison sur la date de ce dynamitage, mon erreur provient d' une rediffusion de cet événement par un site tiers qui me l' a communiqué, mais en effet, cela n' enlève rien, pour le reste, à la réalité du coût financier d' un démantèlement, ni à la question des responsabilités du promoteur éolien.

Et dans le cas du projet de Taillard, on peut penser que ce serait bien plus cher, compte tenu du site et des difficultés techniques liées au relief.

Merci de votre rectification.

Le bilan mensuel d' octobre 216 a été publié ce matin, il est téléchargeable sur le site rte eco2mix.

Production et consommation en baisse :

La consommation baisse de 1,9% en données brutes, car octobre 2016 a été plus clément qu' octobre 2015. Cependant, en données corrigées des températures, la consommation reste stable. La production, elle, est en baisse très nette, ce qui a entrainé une chute de nos exportations, et un appui fréquent sur des importations électriques venant de nos voisins, Allemagne-Bénélux surtout, et même Angleterre. La baisse de la production a deux causes, la chute de la production nucléaire liée aux problèmes de certaines centrales (recul de - 16% par rapport à oct. 2015), et la chute de la production hydraulique (- 21%) dûe à une pluviométrie insuffisante.

Des conséquences dommageables :

L' insuffisance de production/consommation a entraîné une chute des exportations à un niveau historiquement bas (moins 89%), mais nous sommes tout de même restés exportateurs, à hauteur de 522 GWh. La forte tension entre offre et demande sur le marché Epex-spot a entrainé une forte hausse des prix du MWh, passé à 55,14 euros pour la France. Seule l' Allemagne a eu un prix moyen assez faible, à 37,13 euros/MWh, grâce à son sur-équipement de puissance installée (éolien et thermique à charbon et lignite).

Cette situation de baisse de production nucléaire et hydraulique a obligé EDF à faire appel plus fortement aux moyens thermiques, gaz et même charbon et fuel, d' où une forte hausse de nos émissions de CO2, que RTE se garde bien de publier, mais que j' ai comptabilisé grâce à d' autres sources à 80 grammes/KWh, alors que l' on émettait que 48 g/KWh en oct. 2015 !

Des EnR intermittentes peu présentes et toujours déconnectées du marché :

RTE affirme que les intermittentes ont eu une production en hausse en octobre 2016/oct. 2015 : c' est vrai pour les chiffres bruts, +14,6% pour le PV, et +8% pour l' éolien ; mais il ne faut pas oublier que la puissance installée a progressé pendant le même temps, et fortement pour l' éolien à +11,4%. Cela signifie donc un recul de productivité éolienne, le facteur de charge moyen étant à 17%, ce qui est peu. Et il y a toujours une forte variabilité de ce facteur de charge, qui a évolué entre 1% et 45% pour les extrêmes...

AUGMENTER LA PUISSANCE INSTALLEE DE L' EOLIEN ET DU PV RESTE DONC UNE OPERATION VAINE, PUISQU' ILS NE SONT PAS CAPABLES DE REPONDRE A NOS BESOINS ELECTRIQUES, NON PLUS QU' A FAIRE DIMINUER LES EMISSIONS DE CO2 !!!

#2475: Ciceron 01 - LORSQUE QUADRAN DOIT FAIRE DYNAMITER UNE EOLIENNE... 

 Ce dynamitage a eu lieu en juin 2014 

La CCMP des Monts du Pilat diffuse depuis ce 2 décembre 2016, un clip video de 3'25" dans lequel les intervenants sont MM. Guillaume SABOT et Philippe HEITZ, qui se présentent comme membres du Comité Stratégique de la "SAS Les Ailes de Taillard", l' un pour le compte de la CCMP, l' autre pour celui des actionnaires "participatifs"...

Ce clip est visible sur le site de Facebook de la CCMP :

https://www.facebook.com/ccmp.montsdupilat/?fref=nf 

Je l' ai écouté attentivement, et j' ai retenu que les arguments proposés par les deux intervenants sont toujours les mêmes, que je vais donc analyser au sens critique dans mon propos suivant...

Philippe HEITZ tout d' abord, présente deux sortes d' arguments :

- le projet est participatif, avec 3 collèges d' intervenants, la CCMP à travers la SEM-Soleil, les collectivités publiques ne pouvant investir directement dans des projets industriels, les citoyens (ou plutôt 120 individus à peu près) et quelques associations telles les CIGALES ensuite, et enfin l' industriel QUADRAN. Ce que HEITZ ne nous dit pas, c' est que le passage de la phase "développement" à la phase "réalisation" du projet entraînera un bouleversement des équilibres dans le financement et les mécanismes décisionnels de la SAS ; n' oublions pas que ce projet se chiffre à un montant total de 40 à 45 millions d' euros, lequel doit être autofinancé à hauteur de 20% à peu près pour trouver des crédits auprès des banques. Un schéma de financement provisoire (sous-estimé, à mon sens) prévoit déjà le passage à 5 millions d' euros de fonds propres, qui seraient souscrits à 80% par QUADRAN, 15% par la SEM-Soleil, prête-nom de la CCMP, et 5% par le collège citoyen... Cela représente 750 000 euros à la charge de la CCMP, 250 000 pour les associations et citoyens : ces sommes sont loin d' être anodines, et la CCMP a-t-elle le droit de risquer l' argent public, celui des citoyens, dans un projet à la rentabilité et l' intérêt douteux ? Juridiquement, elle en a le droit à travers la SEM, mais sûrement pas moralement !!! Ensuite, les équilibres décisionnels au sein des instances de la SAS vont se trouver modifiés : si rien ne changerait pour le "Comité Stratégique", dont on sait le peu de pouvoirs, au sein de l' Assemblée Générale des Actionnaires, les voix de QUADRAN passeraient de 50 à 75%, donc une majorité absolue pour décider de tout ! La CCMP et les citoyens n' auront plus aucun poids au sein de cette instance...

- le projet a pour objet essentiel de lutter contre le réchauffement climatique, puisque l' éolien n' émet "pas de fumées, pas de déchets nucléaires, et ne prend pas de terres agricoles"... dixit P. HEITZ (comme si la forêt n' était pas une activité agricole). Là on mélange tout, et on confond fumées (particules fines) et GES/CO2, les vrais responsables du réchauffement. Accessoirement, on ajoute une dose de déchets nucléaires, en oubliant totalement que le nucléaire n' émet pas de CO2 ni de particules fines, et que l' éolien n' a jamais eu vocation à se substituer au nucléaire, de l' aveu même de QUADRAN (réponses de QUADRAN dans l' autorisation de défricher). On peut faire rappel aussi de ce qu' une tranche nucléaire type centrale de Saint-Alban produit autant d' électricité que 1 500 éoliennes de 3MW comme celles prévues à Taillard... Mais surtout, est-ce que l' éolien c' est une économie de 12 à 15 000 tonnes de CO2 par an pour le projet de Taillard ? J' ai déjà démontré sur ce site que pour une production escomptée de 66 000 MWh/an, le projet permettra mathématiquement 2900 tonnes/an, sur la base RTE de 45 grammes de CO2/KWh, seule valable et cohérente pour la production électrique de la France. Mais c' est un calcul purement mathématique, et l' on doit aussi tenir compte des moyens thermiques mobilisés pour produire lorsqu' il n' y a pas ou pas assez de vent : et là, l' éolien c' est epsilon de CO2 en moins, si l' on tient compte de l' électricité thermique importée, comme en ce moment, c' est même plus de CO2 au fur et à mesure que l' on construit des éoliennes (comme en Allemagne).

Alors, oui, il est clair que Philippe HEITZ se plante sur toute la ligne !!!

Guillaume SABOT ensuite : ce Monsieur qui est aussi Maire de GRAIX, d' où les éoliennes ne sont même pas visibles, et accessoirement Technicien de l' ONF, ce qu' il a oublié de préciser...

Il nous dit que le projet a été concerté depuis longtemps, que les citoyens ont approuvé ses tenants et aboutissants : mais on sait à quel point cette concertation s' est faite à sens unique, avec des méthodes dignes du bourrage de crânes en vigueur dans les pays totalitaires, avec des moyens dédiés par la CCMP, sous forme de brochures, clips comme celui dont nous parlons, réunions publiques où l' on évite de donner la parole aux opposants identifiés, et j' en passe...

Ensuite, il tente maladroitement de nous convaincre de l' absence de nuisances d' un projet qui serait "loin des habitations" (mais visible de très loin, en ligne de crêtes, ce qui est aberrant), "sur des espaces certes replantés, mais qui ont été fragilisés par la tempête de 1999, et ne portant pour l' essentiel pas atteinte à la forêt mature"... Tout cela souffre critique, comme les multiples contestations du permis de défricher l' ont montrées ; mais surtout, G. SABOT ne dit pas un mot sur la ressource en eau qui est menacée, rien sur la flore et surtout la faune, qui devraient être parmi les préoccupations majeures d' un technicien ONF, à moins qu' il ne s' intéresse qu' au cubage des grumes !

Le plus choquant dans ce "clip", c' est qu' il est diffusé, outre le sigle et le "couvert" de la CCMP, sous l' égide du "TEPOS" (Territoires à Energie Positive du Ministère de l' Environnement, de l' Energie et de la Mer) et plus grave, sous celui du PNR du Pilat, ce qui est proprement scandaleux !!! Et pour terminer, qui a payé pour la réalisation d' un clip qui promeut une société de droit privé, même si elle comporte des participations publiques ???

La CCMP ferait beaucoup mieux de s' informer sur l' évolution prévisible des conditions d' insertion de l' électricité éolienne sur les réseaux, et des conditions de rachat, car au plan européen elles sont en train d' évoluer, et demain, elles le feront aussi au niveau national : il est peut-être temps de faire marche-arrière pour NE PAS S' ENGAGER DANS UN PROJET QUI NE SERA PAS RENTABLE...

Vous semble-t-il qu'avec le soleil d'hiver qui se lève bien au sud, les éoliennes produiraient un effet stromboscopique visible de certains habitants de Saint-Sauveur ?

Le cas échéant, l'étude d'impact révèle-t-elle ceci ?

Le faiblesse du vent en hiver est remarquable à Saint-Sauveur, encore plus cette semaine.

Je me demandais aussi si la pollution qui frapppe le nord-est de notre pays n'était pas aussi due aux centrales à charbon allemandes, corollaires du développement de l'éolien... quelqu'un en saurait-il plus ?

Bien cordialement

Au moment où 25% des ménages de la région AURA ont des difficultés graves pour faire face à leur facture énergétique et ne parviennent plus à se chauffer correctement, voici une courte vidéo qui devrait donner à réfléchir ; elle émane du Comité d' Entreprise d' EDF/ENEDIS, et porte sur la trop fameuse CSPE :

http://bournezeau.eoliennes.over-blog.com/2016/12

puis cliquer sur : "faites augmenter les taxes avec l' éolien"...

#2481: -  

 Une brève réponse à votre questionnement :

- Oui, en période hivernale, mais aussi à certaines heures des autres saisons, les populations de Saint-Sauveur, et surtout des hameaux proches du Tracol auront à subir les effets stroboscopiques du parc éolien, s' il venait à se faire. Pour le moment, l' étude d' impact et l' étude des dangers qui doivent figurer à l' enquête publique ne sont pas connues, car les "Ailes de Taillard" mettent un soin jaloux à ne diffuser qu' à minima. De toutes manières, il y a bien d' autres dangers qui résulteront d' un éventuel parc éolien, dont ceux qui pèseraient sur la santé des gens, avec la question des sources, les sons et infrasons, etc...

- Vous relevez qu' il n' y a guère de vent en ce moment, et en hiver d' une manière plus large, ce qui pose en effet la question de l' utilité d' un tel projet, qui doit être doublé de centrales thermiques polluantes lorsqu' il n' y a pas de production faute de vent... Vous évoquez l' Allemagne, qui a fait le choix de réduire le nucléaire et de développer les EnR, mais a dû en même temps ouvrir de nouvelles centrales thermiques émettrices de CO2 et de particules fines, car il faut de l' électricité, même s' il n' y a pas de vent. Résutats : les Allemands subissent une pollution qui fait au moins 20 000 morts par an, et paient deux fois leur électricité, une fois pour les éoliennes et une seconde pour les centrales à charbon.

- Ces centrales allemandes sont-elles responsables de la pollution aux particules fines qui nous touche en ce moment ? Ma réponse sera honnête, non, pas en ce moment, car il faudrait des vents d' est ou de nord-est pour amener cette pollution sur notre pays, et ce n' est pas le cas cette semaine. Par contre, cela a pu être le cas en d' autres circonstances, mais cela concerne plus le nord et l' est de la France que notre région...

Grâce à une information de l' AFP relayée par " Romandie news", journal numérique suisse, mais non encore relayée dans la presse française, on connait les grandes lignes du mécanisme de rachat de l' électricité éolienne pour 2017 et au-delà...

C' est ce mécanisme qui s' appliquera dans le cas du parc des "Ailes de Taillard", s' il devait voir le jour, que ce soit en 2018 ou au-delà (car compte-tenu des délais et des recours, il est inimaginable qu' il puisse voir le jour avant, et dans le meilleur des cas).

Tout d' abord, c' est la fin du système de rachat automatique à prix garanti, tel que défini par l' arrêté de 2014 qui est abrogé, pour satisfaire aux règles de la concurrence dictées par l' UE. Cela veut dire que l' électricité éolienne ne sera plus automatiquement payée à 82 euros/Mwh comme les dernières années (ou un peu plus selon les mécanismes d' actualisation). Seuls les parcs déjà construits et reliés au réseau continueraient provisoirement à bénéficier de ce mécanisme, ainsi que ceux qui sont entrés en activité ou ont reçu toutes les autorisations avant le 31 décembre 2016. Ce n' est en tout état de cause pas le cas du projet de Taillard.

LE NOUVEAU MECANISME POUR L' EOLIEN TERRESTRE :

Tout d' abord, les producteurs éoliens vont tous devoir vendre leur production sur le marché, c' est à dire au gré de l' offre et de la demande, qui sont fonction d' une foule de paramètres. Cela signifie aussi qu' il n' y a plus de mécanisme de priorité, et que si l' offre éolienne est plus chère qu' une autre offre (hydraulique, thermique, nucléaire ou autre...), elle n' aura pas de preneur, ou devra "descendre" son prix.

Naturellement, s' agissant d' un programme de développement prioritaire des EnR, un mécanisme de soutien est mis en place, qui permettra à l' éolien d' être tout de même rentable dans la plupart des cas, mais non de faire des profits scandaleux comme aujourd' hui sur le dos des consommateurs, et d' EDF... Ce mécanisme complexe n' est pas encore tout à fait calé, mais il est question d' une rémunération garantie à hauteur de 72 euros/Mwh produit. Les industriels de l' éolien, représentés par la FEE, demandaient 76 euros, qu' ils n' obtiennent pas. Concrètement, cela fonctionnerait de la manière suivante : un parc éolien qui aurait vendu tous les Mwh produits au prix moyen de 40 euros sur le marché, recevrait donc 32 euros de compensation, intégrant une prime de gestion de 2,8 euros/Mwh, pour couvrir les frais de commercialisation (montant encore discuté par la CRE, qui pense que 2,8 euros c' est trop...). Ce mécanisme est valable pour les seuls parcs de 1 à 6 éoliennes. Enfin, à partir d' un certain seuil de production, la rémunération garantie passerait de 72 à 40 euros/Mwh afin de ne pas créer d' effet d' aubaine pour les parcs les plus rentables. Les contrats de complément de rémunération devraient être signés pour une durée de 20 ans (avec ou sans clause de révision ?)

Pour le "gros" parcs, à partir de 7 éoliennes, on passe au système de l' appel d' offre : ces parcs devront faire jouer la concurrence en fonction du niveau de soutien qu' ils demanderont, c' est celui qui sera le plus compétitif qui l' emportera face à ses concurrents. Ce mécanisme complexe devra cependant être calé plus précisemment dans les arrêtés qui sont annoncés.

Les effets de ce mécanisme : cela devrait clairement condamner les projets mal-ficelés, établis dans des zones insuffisamment ventées, car il y aurait alors des risques plus que sérieux de faillites. Mais on peut penser en outre que la concurrence entre les industriels de l' éolien va être plus dure, et devrait freiner un peu la dispersion des projets, les obliger à des coopérations voire à des fusions d' entreprises...

ET POUR TAILLARD ?

Compte tenu de la taille prévue de 10 éoliennes, le projet de Taillard relèvera du mécanisme de l' appel d' offres, à moins qu' il ne soit réduit à moins de 7 éoliennes. Il faut cependant attendre les arrêtés définitifs pour y voir un peu plus clair.

De toutes manières, ces "évolutions tarifaires" à 72 euros/Mwh ou moins en appel d' offres, feront que ce sera un projet nettement moins rentable, ou peut-être plus rentable du tout (à 66 000 Mwh de production annuelle prévue, ce sera au moins 660 000 euros en moins, et presque 10 millions d' euros sur 15 ans de durée de vie prévue ). N' oublions pas que la vitesse moyenne des vents sur les crêtes, est, selon un tableau publié par l' ADEME, en limite de rentabilité basse ; et avec un prix plus faible du Mwh, on risque bien de sortir des clous...

BONNE LECTURE AUX INVESTISSEURS POTENTIELS...

#2485: Lug - EOLIEN TERRESTRE : LE GOUVERNEMENT PROPOSE POUR 2017 UN SOUTIEN PLUS FAIBLE ... 

 Merci pour ces informations. 

Compte tenu des zones humides, des portions de forêt mature et de la proximité du plus haut captage du vallon du Sapet ne faut-il pas envisager qu'au final cinq ou six éoliennes ne soient autorisées  ?

Le cas échéant le parc éolien serait-il toujours rentable ?

Une chose est sûre, la "manne" financière ne serait plus la même pour les villages.

#2486: - Re: EOLIEN TERRESTRE : LE GOUVERNEMENT PROPOSE POUR 2017 UN SOUTIEN PLUS FAIBLE ... 

 Oui vous avez raison , ce projet n'est plus rentable à 72 euros, la procédure avec 10 éoliennes est bien trop complexe, les Ailes de Taillard n'ont pas expliqué tout ça , je vais demander le remboursement de mes actions ,ça ne vaut plus la peine .

#2473: - Re: Re: Re: Pétition honteuse 

 OUI mais si il y a des éoliennes le St Jacques évitera ST SAUVEUR 

Le bilan mensuel RTE de novembre 2016 est paru, il confirme les tendances perceptibles dans celui d' octobre en les accentuant fortement...

Une consommation brute qui augmente par rapport à novembre 2015 : elle est en hausse de 8%, liée à des conditions météorologiques plutôt défavorables, avec des températures plus froides que l' an passé. Cependant, la tendance corrigée des variations saisonnières montre une assez grande stabilité...

Des chiffres de production contrastés : 

- Malgré l' indisponibilité de plusieurs réacteurs, le nucléaire a continué à fournir 68,4% de notre production, mais c' est une baisse par rapport à novembre 2015, avec 4,5 Twh de production en moins.

- Cette baisse du nucléaire a été compensée par l' électricité thermique classique, qui a fourni 2,2 Twh de plus, un niveau de production inégalé depuis plusieurs années, en croissance de 30% par rapport à novembre 2015, mais au prix d' une émission de CO2 elle-même exceptionnelle, environ 100 grammes/Kwh !!! Sans omettre les particules émises par quelques centrales charbon ou fuel qui tourne encore...

- L' hydraulique a repris une production plus importante qu' en octobre, mais aussi supérieure à celle de novembre 2015, grâce à une meilleure pluviométrie, mais aussi parce qu' on a tiré sur nos réservoirs...

- Côté EnR, le bilan n' est pas brillant : RTE tente de faire illusion en mettant en valeur les chiffres les plus positifs, comme une couverture de 17,8% de notre consommation le dimanche 20/11 à 5 heures, mais ce n' est là qu' un pic isolé, un jour et à une heure de faible demande, avec une électricité à 25 euros/Mwh pour le prix de gros ; inversement, silence radio sur les 3% de notre consommation, le lundi 7/11 à 18 heures, alors que la demande est très forte, et que le Mwh est au plus haut, à 874 euros !!! Là, l' éolien brille par son absence... Quand au facteur de charge moyen proche de 30% (plutôt 28% en fait), cela n' est pas une performance à cette période de l' année. La production éolienne de ce mois de novembre 2016 est en réalité en recul de 10% par rapport à novembre 2015, alors que le parc installé a augmenté de 10% : POUR MOI, C' EST UN RECUL GLOBAL D' ENVIRON 20%, N' EN DEPLAISE AUX LAUDATEURS D' EOLE !!! Ajoutons à cela un solaire qui recule aussi, et des bioénergies à peu près stables, le panorama sera complet.

Les conséquences, sur les exportations et sur les prix de gros :

Du côté de notre balance commerciale électrique, c' est la "Berezina" ! Le solde net (différence export/import), s' est effondré de 92% : en novembre 2015, nous exportions 5 738 Gwh vers nos voisins, et en ce novembre 2016, seulement 413 Gwh !!! Nous avons été contraints de couvrir une part de notre consommation par des importations de plus en plus importantes achetées à nos voisins, surtout allemands, mais aussi espagnols, voire britanniques, le plus souvent de l' électricité thermique noire bien plus que verte !

Cela a évidemment un coût très lourd, car les cours de l' électricité sur les marchés EPEX-Spot ont continué à grimper, même les prix allemands, pourtant plus bas que ceux de nos autres voisins. Ainsi, le prix français moyen de novembre est de 65,14 euros du Mwh, contre 55,14 en octobre, et 41,7 en novembre 2015... Ce sont des millions d' euros en moins dans les caisses de la France et dans celles d' EDF. Il est vrai que dans le même temps, le différentiel prix de gros / CSPE par Mwh a diminué, mais EDF continue à perdre de l' argent en revendant une électricité payée cher à un prix de 42 euros/Mwh, prix ARENH oblige...

CONCLUSION : Des EnR intermittentes toujours aussi inefficaces pour répondre à nos besoins, et pour nous permettre de faire baisser nos émissions de CO2/particules...

De Michel GAY, le 20 décembre 2016 dans "Energies et matières premières".

Qui l' eût cru ? Les jours sans vent, les éoliennes brassent du vent ! Quelle époque formidable !

Quel est donc ce miracle de la physique qui permet à des éoliennes de tourner sans vent ? C' est notamment le cas pour celles aisément visibles le long de passages fréquentés, comme les autoroutes ou les voies ferrées.

Un constat : les éoliennes tournent sans vent :

Ainsi, le 15 et le 16 décembre 2016, entre Valence et Montélimar, il n' y avait pas de vent. Les fumées montaient à la verticale dans la campagne. Cependant, deux groupes d' une dizaine d' éoliennes, distants d' environ un kilomètre le long de la ligne TGV, tournaient mollement en étant orientées... en sens opposé (les unes vers le sud, les autres vers le nord).

Les éoliennes défieraient-elles les lois de l' aérodynamique ? Les ingénieurs auraient-ils trouvé le Graal qui permet à un moyen de production dépendant du vent, de produire sans vent ?

Il y a sûrement une explication rationnelle. Mais qui oserait imaginer que les pales de ces engins sont entraînées par des moteurs électriques ? Les propriétaires des éoliennes tenteraient-ils de masquer que, sans vent, elles ne tournent pas, ne produisent rien, et sont inutiles ?

Les éoliennes produisent de façon intermittente : 

Des dizaines d' éoliennes à l' arrêt, les "bras en croix", donneraient une image déplorable de ce moyen capricieux de production d' électricité. Chacun sait que cette production intermittente fluctue au gré de la météo et non des besoins. Mais il serait probablement du plus mauvais effet de l' afficher d' une manière aussi voyante aux yeux des Français. 

Etonnamment, d' autres éoliennes situées dans le lointain, à peine visibles depuis le train et l' autoroute, étaient toutes à l' arrêt.

Les éoliennes installées en France aujourd'hui représentent une puissance totale de plus de 11 Gw (gigawatts). Or pendant plus de 15 jours, seuls 2 à 3 Gw étaient disponibles, avec des minimums de puissance fournie tout au long des journées du 1er décembre (de 0,5 à 1,2 Gw seulement) et du 17 décembre (moins de 1 Gw).

En hiver, compter sur les éoliennes est risqué :

Heureusement, malgré une dizaine de réacteurs à l' arrêt pour des vérifications exigées par l' Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) sur des générateurs de vapeur, le nucléaire est là. Il assure la production (puissance fournie de 46 à 48 Gw en permanence) et la sécurité énergétique de la France. Le besoin national (la puissance appelée) était de 60 à 80 Gw ces quinze derniers jours, le reste étant principalement comblé par l' hydraulique, le gaz, le charbon et ponctuellement, par des importations.

En essayant de masquer la réalité, les partisans et les promoteurs des énergies renouvelables prendraient-ils les Français pour des benêts ? Ces derniers seraient-ils juste bons à subventionner ces immenses totems dédiés au dieu Eole par le biais de leurs factures d' électricité et de leurs impôts ?

Qui l' eût cru ? Les jours sans vent, les éoliennes brassent du vent ! QUELLE EPOQUE FORMIDABLE !

JOYEUX NOEL A TOUS NOS FIDELES LECTEURS, DE LA PART DE TOUTE L' EQUIPE DE "PROTEGEONS TAILLARD", DE SES REDACTEURS FIDELES, ET DES AUTRES, LUG, CICERON, LA ROSINE, ETC...

Cette nuit magnifique spectacle sur Taillard !

Sous Orion, splendide, Sirius (de la constellation du Grand Chien) scintille tantôt turquoise, tantôt rouge, tantôt blanche. On pouvait, vers 10 heures, observer ce spectacle au-dessus du Suc des Trois Chiens. En ville, on ne voit jamais Sirius briller ainsi ! 

Et pour accompagner ce ciel étoilé, le chant de la hulotte dans l'hiver, sublime et gratuit. 

Que les esprits de Taillard nous soient propices pour préserver cette beauté immaculée !

Références : article de Pierre Le Hir, journal "Le Monde" du 21/12/2016, et journal "Huffington Post" du 22/12...

Le public a pu prendre connaissance, à grand renfort d' articles dans la presse et de séquences dans les journaux télévisés, de l' inauguration par la Ministre de l' Energie, l' Environnement et la Mer, d' un kilomètre de route solaire expérimentale, en Normandie, plus précisemment à Tourouvre-au-Perche dans l' Orne, ce jeudi 22 décembre 2016.

DE QUOI S' AGIT-IL ?

C' est la phase expérimentale ultime du projet "Wattway" dont nous avons déjà parlé ici à diverses reprises, puisqu' il est issu de l' entreprise grenobloise COLAS, du groupe BOUYGUES, épaulée par l' INES (Institut National de l' Energie Solaire), le CEA (Centre pour l' Energie Atomique) et l' Université de Savoie.

Il s' agit de produire de l' électricité à partir de cellules PV intégrées à la chaussée, c' est à dire des pavés PV collés sur l' asphalte et recouverts d' une résine de protection qui permet de conserver la circulation routière de tous les véhicules, même les poids-lourds, avec des qualités d' adhérence analogues à celles d' une route traditionnelle. Au total, ce kilomètre représente 2 800 m2 de chaussée équipée.

PRODUCTION PREVISIBLE, COUT ET INTERET :

Il ne s' agit pour le moment que d' une expérimentation sur un concept qui a un coût, évalué selon les chiffres donnés à 5 millions d' euros, couverts en grande partie par les subventions de l' Etat. Cela devrait permettre de produire 790 Kwh par jour, ce qui paraît assez peu, mais s' explique par la position à plat des cellules PV et non obliquement comme sur une toiture, avec une inconnue qui réside dans la durabilité de la chaussée ainsi équipée, et en outre la nécessité de procéder à des nettoyages régulier pour que ces cellules ne perdent pas leur efficacité. Il ne faut pas se cacher le fait que l' electricité ainsi produite reviendra probablement à un coût de 15 à 20 fois plus élevé que pour un équipement PV classique.

Mais il faut voir aussi l' intérêt de cette technique, si elle est pensée dès la mise en oeuvre de nouvelles routes ou autoroutes, ce qui permettra un abaissement significatif des coûts d' investissement. Mais surtout, et c' est cela qui est fondamental, il n' y a plus aucune atteinte au paysage, ni à la vie des riverains, puisqu' il s' agira d' une route comme une autre, qui aura simplement l' avantage de produire de l' électricité.

Au terme de l' expérimentation, et des progrès envisageables dans le process, le Ministère prévoit déjà des équipements futurs, annoncés pour une distance de 1000 kms. Mais cela est évidemment conditionné par le bilan de la route "solaire" normande, lorsqu' il pourra être tiré.

Un article du 19 décembre incriminant les centrales à charbon allemandes (corrolaire du développement de l'éolien, doit-on le rappeler ?) dans l'épidode de pollution que nous connaissons en France.

http://leseconoclastes.fr/2016/12/30-ans-apres-tchernobyl/

#2490: M. Gay, relayé par Ciceron 01 - MIRACLE ! MEME SANS VENT, LES EOLIENNES TOURNENT... 

 Expmication technique sur le démarrage des éoliennes :

Pour démarrer une éolienne il faut 'une vitesse de vent minimale, de l'ordre de 10-15 kilomètres/heure. Par contre, pendant de longues périodes sans vent comme c’est le cas actuellement, pour éviter de détériorer les roulements, il est nécessaire de faire tourner périodiquement les pâles en utilisant le GENERATEUR en MOTEUR .

Nota : Michel Gay, climato sceptique et pro-nucléaire se présente comme « Citoyen ordinaire, abonné EDF,  contribuable et  pilote de chasse dans une vie antérieure ». Il est l'auteur du livre "Vive le nucléaire heureux".

#2495: commentcamarche - Re: MIRACLE ! MEME SANS VENT, LES EOLIENNES TOURNENT... 

Cela ne change rien à l'absence de vent en ce moment dans notre région.

Et vive le nucléaire par la fusion de l'atome !

#2495: commentcamarche - Re: MIRACLE ! MEME SANS VENT, LES EOLIENNES TOURNENT... 

 Vos explications "techniques" ne sont guère convainquantes, car si elles étaient fondées, cela aurait dû concerner toutes les éoliennes, celles proches du train et de l' autoroute, mais aussi celles qui étaient dans le lointain : or ces dernières ne tournaient pas ! Il y a donc bien une autre explication à donner, et pour ma part je maintiens l' idée qu' il ne faut pas donner l' impression de l' inutilité des éoliennes. Il reste donc que dans ces moments, l' éolien consomme au lieu de fournir, dont acte.

Sur la biographie de Michel GAY, vous ne m' apprenez rien, et qu' il soit ex-pilote ou pro-nucléaire ne me gêne pas. Il faut être bien irresponsable pour rejeter le nucléaire comme vous le faites ! Regardez les chiffres de production de RTE au jour le jour : sans le nucléaire, nous n' aurions pas d' électricité, alors que faute de vent il est hautement aléatoire de tabler sur l' éolien. Et lorsque vos éoliennes tournent de manière assistée, regardent-elles l' origine de l' électricité qu' elles consomment ?

Alors oui, vive "le nucléaire heureux", puisqu' au moins on peut compter dessus, sous réserve que l' ASN fasse bien son travail...

#2497: Ciceron 01 - Re: Re: MIRACLE ! MEME SANS VENT, LES EOLIENNES TOURNENT... 

 D' où une question complémentaire, mais pas accessoire : lorsque l' industrie éolienne (les parcs qui tournent sans vent) consomment de l' électricité, à quel tarif EDF la leur facture-t-elle : au prix d' achat de l' electricité éolienne, ou au prix d' un consommateur industriel, très privilégié et dépourvu de CSPE ?

Cela mériterait réponse...

Le développement accéléré de l' éolien, et l' augmentation de la puissance et de la hauteur des machines, a conduit les autorités de nombreux pays à s' interroger sur leur capacité à produire des sons de basses fréquences (de 20 à 200 Hz) et des infrasons (moins de 20 Hz) pouvant avoir un impact sur la santé. De nombreux riverains d' éoliennes, en France ou dans d' autres pays, se plaignent d' une gêne spécifiquement liée aux basses fréquences et aux infrasons. Cette réalité a donné lieu, dans différents pays étrangers, à la publication de rapports mettant en évidence ce problème, et à un durcissement des réglementations sur les distances éoliennes/habitations, qui sont presque partout supérieures à 1000 mètres, voire bien plus.

Où en est la France, sur ce problème ?

En juin 2013, les Ministères de la Santé et de l' Environnement (MMes M. TOURAINE et S. ROYAL) ont confié à l' ANSES (Agence Nationale de Sécurité sanitaire de l' Alimentation, de l' Environnement et du Travail) une étude évaluative des "risques sanitaires liés aux basses fréquences sonores et aux infrasons dûs aux parcs éoliens". Cette expertise a été confiée à une équipe de spécialistes recrutés pour la circonstance. Leurs travaux portent sur :

- Une revue des connaissances disponibles en matière d' effets sanitaires auditifs ou extra-auditifs dûs aux parcs éoliens, en lien avec les ISBF (infrasons et basses fréquences),

- Une étude des réglementations mises en oeuvre dans les divers pays confrontés aux mêmes problèmes,

- La mesure de l' impact sonore de parcs éoliens, en prenant en compte les contributions des ISBF, notamment là où une gêne a été signalée par les riverains,

- Des propositions de pistes d' amélioration de la prise en compte des effets sanitaires des ISBF, et des préconisations en vue de mieux appréhender ces effets dans les études d' impact des projets éoliens...

Le point sur l' état du dossier :

Dans son "Programme de travail pour 2015", publié le 5 mars 2015, l' ANSES annonçait les résultats de cette enquête pour la fin d' année 2015... Or, à ce jour, soit un an plus tard, c' est le silence total de l' ANSES. Plusieurs parlementaires s' en sont émus, ont interrogé les Ministres de tutelle, sans obtenir aucune réponse... Le dernier en date est Monsieur le Sénateur Hervé MAUREY (UDI-UC Eure), le 7 décembre 2016, qui a interrogé par courrier le Directeur de l' ANSES, soulignant qu' "il est plus que temps d' obtenir de l' ANSES le résultat de ses travaux sur un sujet important et sensible pour de nombreux concitoyens".

IL RESTE DONC MAINTENANT A L' ADMINISTRATION CONCERNEE A APPORTER UNE REPONSE CLAIRE A CE RAPPORT DONT LES CONCUSIONS NE SAURAIENT ETRE DIFFEREES PLUS LONGUEMENT...

#2497: Ciceron 01 - Re: Re: MIRACLE ! MEME SANS VENT, LES EOLIENNES TOURNENT... 

  Ces informations techniques émanent du programme de maintenance des parcs éoliens. Cette maintenance ne s’applique pas simultanément à toutes les éoliennes d’un même parc  afin, notamment,  de ne pas déséquilibrer le réseau.

Pour faire avaler à vos lecteurs l’idée que les promoteurs éoliens font tourner les éoliennes même lorsque le vent ne souffle pas je vous propose de lancer l’idée que la SNCF et les fabricants de nougats subventionnent  les parcs éoliens lors des périodes « sans vent ».

Je n’ai jamais écrit que je « rejetais le nucléaire »(je travaille dans cette industrie/domaine maintenance pompe primaire) et  j’essaie simplement d’être objectif sur les différents modes production énergétique. Ce dont je suis certain c’est que je ne suis pas contre l’éolien mais pas n’importe où et pas n’importe comment et surtout pas dans les Parcs Naturels Régionaux !!.

Pour celles et ceux qui se posent des questions sur le « nucléaire heureux » je propose de suivre le lien ci-dessous en compagnie du président de l'Autorité française de sûreté nucléaire (ASN), André-Claude Lacoste. (3 vidéos).

  Fukushima: entre Three Mile Island et Tchernobyl (ASN) - en vidéos ...