Appui à la juge Eliana Marengo

un simple musulman Quebequois/Canadien.

/ #574 Vive le Quebec Canadien...

2015-03-02 15:58

Bonjour a tous,

J'ai hésité avant d'écrire c'est quelque mots , mais lisant ce genre de commentaire me laisse guére le choix.Pour votre information l'islam a survécu pendant plus que 14 siecles contre toute forme d'attaques (interieur et exterieur), et il va etre ainsi pour la seule raison est que ca vient du créateur tout puissant Dieu;

Si vous avez perdu votre foie en Dieu alors nous ne demandez pas svp d'en faire autant; Personne ne vous demandes de porter le hijab ni de l'apprécier, vos soeurs a l'église le portent ,vos cousines dans le judaisme le portent (une pérruque pour cacher leur cheuveux) , ce que la charte canadienne vous dicte et autant que le Quebec est et sera Canadien , tout les citoyens quebecois/canadiens doivent se respecter mutuellement.

Je tarvaille comme tout autre quebecois/quebecoise avec mes mes droits et obligations envers la societé quebequoise/canadienne alors , si moi musulman ne veut pas boire de l'halcol ou avoir une relation iligitime autre que le mariage , et que je veux que mes enfants puissent parler leur lanques maternelle comme toute autre commununité (italienne, anglophone, chinoise , amerique latine, etc...) alors ne nous obliger pas d'accepter ce que pour vous est dans le cercle du normal.

Mes amis quebecois me respectent et moi de meme , et durant mes 18 ans de vie au Quebec/Canada je n'ai jamais entendu un seul mot raciste de leur part sans pourtant de me déssocié de ma religion.

Un conseil , la démocratie , liberté (de penser, vivre,etc...) n'ont pas de nationalité , alors avant de l'imposés au autres, essayez vous meme de les pratiquer; Au lieu de regarder/écouter a longueur journée la France qui est a quelque 5000 kilometres du Quebec regardez a quelque kilimotres vers le sud ou vers l'ouest vous allez constater la co-habitation de la société canadienne multiculturelle.

En dernier, sachant la place de Voltaire dans l'histoire du Franacais Je voulais partagé ces quelques phrases de lui concernant la la religion qui vous dérange tellement.

 

Bonne lecture...

Depuis 1742, date à laquelle Voltaire a présenté sa pièce de théâtre « Mahomet » à la Comédie française, le chemin parcouru est long.

 Ce jour-là, il attaquait « le fondateur de l’islam » pour montrer comment les religions ont été établies. Puis vingt-huit années plus tard, en 1770, il le défend pour soutenir que « d’autres peuples pouvaient penser mieux que les habitants de ce petit tas de boue que nous appelons Europe ».

 

« Il n’y a point de religion dans laquelle on n’ait recommandé l’aumône. La mahométane est la seule qui en ait fait un précepte légal,

positif, indispensable. L’Alcoran [le Coran] ordonne de donner deux et demi pour cent de son revenu, soit en argent, soit en denrées. 

La prohibition de tous les jeux de hasard est peut-être la seule loi dont on ne peut trouver d’exemple dans aucune religion. Toutes ces lois qui, à la polygamie près, sont si austères, et sa doctrine qui est si simple, attirèrent bientôt à la religion, le respect et la confiance. Le dogme surtout de l’unité d’un Dieu présenté sans mystère, et proportionné à l’intelligence humaine, rangea sous sa loi une foule de nations et, jusqu’à des nègres dans l’Afrique, et à des insulaires dans l’Océan indien. Le peu que je viens de dire dément bien tout ce que nos historiens, nos déclamateurs et nos préjugés nous disent : mais la vérité doit les combattre. » (2)

 

Le plus grand changement que l’opinion ait produit sur notre globe fut l’établissement de la religion de Mahomet. Ses musulmans, 

en moins d’un siècle, conquirent un empire plus vaste que l’empire romain. Cette révolution, si grande pour nous, n’est, à la vérité, 

que comme un atome qui a changé de place dans l’immensité des choses, et dans le nombre innombrable de mondes qui remplissent l’espace ; 

mais c’est au moins un événement qu’on doit regarder comme une des roues de la machine de l’univers, et comme un effet nécessaire 

des lois éternelles et immuables : car peut-il arriver quelque chose qui n’ait été déterminé par le Maître de toutes choses ? 

Rien n’est que ce qui doit être. (3)

 

Ce fut certainement un très grand homme, et qui forma de grands hommes. Il fallait qu’il fût martyr ou conquérant, il n’y avait 

pas de milieu. Il vainquit toujours, et toutes ses victoires furent remportées par le petit nombre sur le grand. Conquérant, 

législateur, monarque et pontife, il joua le plus grand rôle qu’on puisse jouer sur la terre aux yeux du commun des hommes. (4)

 

J’ai dit qu’on reconnut Mahomet pour un grand homme ; rien n’est plus impie, dites-vous. Je vous répondrai que ce n’est pas 

ma faute si ce petit homme a changé la face d’une partie du monde, s’il a gagné des batailles contre des armées dix fois plus 

nombreuses que les siennes, s’il a fait trembler l’empire romain, s’il a donné les premiers coups à ce colosse que ses successeurs 

ont écrasé, et s’il a été législateur de l’Asie, de l’Afrique, et d’une partie de l’Europe. (5)

 

(1) Jean Prieur, Muhammad, Prophète d’Orient et d’Occident, Éditions du Rocher, Paris 2003, p 215.

 

(2) Voltaire, Essai sur les mœurs.

 

(3) « Remarque pour servir de supplément à l’Essai sur les Mœurs » (1763), dans Oeuvres complètes de Voltaire, Voltaire, éd. Moland, 1875, t. 24, chap. IX-De Mahomet, p. 588

 

(4) « Remarque pour servir de supplément à l’Essai sur les Mœurs » (1763), dans Oeuvres complètes de Voltaire,

 

(5) Voltaire a composé cette lettre en 1760 en réponse à la "Critique de l’Histoire universelle de M. de Voltaire, au sujet de Mahomet et du mahométisme"