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Didier Borgeaud

/ #361 Droit de réponse de mousseron suite à un article de 1999

2014-01-23 07:42

Bizarre, les mêmes axes de défense. Le méchant dénonciateur, le montage d'une situation qui n'existerait pas, la victimisation, Il est possible que je sois un "crétin", expliquez moi encore comment depuis 20 ans des gens qui ne se connaissent pas, qui n'ont rien à y gagner et qui pour certain y ont tout perdu, se liguent avec les mêmes arguments, les mêmes preuves sur les merveilleuse conditions de vie des enfants de Moussaron ? 20 ans !! nous ne parlons pas de quelques mois ou d'un dérapage individuel, mais bien de maltraitance institutionalisée. Et le plus inquiétant c'est le déni total.

"Droit de réponse publié dans le numéro 2528 du 16 décembre 1999
A la suite de l'article "Les enfants du silence" (L'Express du 11 novembre). J'attire votre attention sur le fait que les photos publiées ne correspondent pas à la réalité: en effet, le lit dans lequel se trouve l'enfant sur l'une des deux photos n'est pas le lit attribué à cet enfant. De plus, si les enfants, pour des raisons de surveillance médicale, sont amenés à être posés sur des pots, ils ne sont en aucun cas déshabillés. Vous laissez entendre, par ailleurs, que le procureur de la République d'Auch aurait classé sans suite cette affaire sans élément pour ce faire. Je vous rappelle que le procureur de la République a d'ores et déjà déclaré que cette affaire était classée à la suite d'un rapport d'expertise confié à un collège d'experts qui a conclu qu'il n'y avait aucune maltraitance à l'égard des enfants confiés à l'IME de Moussaron. Or dans votre article, vous indiquez que des mauvais traitements sont infligés aux 103 pensionnaires de ce centre. Cela est entièrement faux et présente un caractère diffamatoire. Quant au prétendu éducateur spécialisé qui aurait en son temps dénoncé des traitements similaires, j'attire votre attention sur le fait que celui-ci a effectivement été condamné pour diffamation par jugement du tribunal correctionnel d'Auch, confirmé par la cour d'appel d'Agen. Or la simple remise en cause d'une décision de justice, à laquelle vous ignorez tout de son contenu, démontre le peu de sérieux de votre article, qui attribue, en outre, des propos à M. le Dr Doazan que celui-ci n'a jamais tenus (en l'occurrence, le passage relatif à la CGT et à un prétendu complot). Enfin, dans votre article, vous indiquez qu'un rapport de l'Igas de 1997 a été établi mais n'a jamais été rendu public. Je me permets de vous renvoyer à une plus grande préparation de vos articles, vous précisant, d'une part, que les rapports établis par l'Igas ne sont jamais publiés car détenus par les seules autorités administratives, d'autre part, que ce rapport ne portait à aucun moment sur le fait de savoir s'il y avait maltraitance ou mauvaises conditions d'hébergement des enfants, mais devait apprécier si ce centre devait recevoir un complément budgétaire de fonctionnement. Pour en terminer, j'attire votre attention sur le fait que la Maison d'enfants de Moussaron a d'ores et déjà reçu une soixantaine de lettres de soutien des parents des enfants pensionnaires et qu'insinuer que ces enfants font l'objet d' "actes de maltraitance" présente un caractère plus que diffamatoire, non seulement au regard des directeurs de ce centre mais encore de tout le personnel et, surtout, des parents, dont on a du mal à croire que ceux-ci laisseraient leurs enfants dans un tel centre.
Maison d'enfants de Moussaron, Condom.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/informations/les-enfants-du-silence_635603.html#0HHwILJUKKQClOYw.99"

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