NON aux journées de rattrapage

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Ce sujet de conversation a été automatiquement créé pour la pétition NON aux journées de rattrapage.


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#51

2014-05-20 13:45

Assez de rattraper des jours à n'importe quel moment, sans se préoccuper de la progression pédagogique ! Comment rattraper un cours qui manque au premier trimestre pendant le troisième ?! Et que dire du jour de pré-rentrée qu'on veut nous faire travailler deux fois (avec et sans les élèves) ? Honteux ! En revanche, quand des cours sont supprimés pour telle ou telle action qui n'a rien à voir avec le programme de la matière, cela ne pose problème à personne !

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#52

2014-05-20 13:51

Nos conditions de travail se dégradent de jours en jours, à trois ans de la retraite qui s'éloigne jour après jour, je n'en peux plus... merci de ne pas accepter cette dégradation et du travail et de notre image.

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#53

2014-05-20 14:32

Je suis tout à fait d'accord avec les termes de votre message J'ai plus de 25 ans d'ancienneté et je trouve que nos conditions de travail se sont énormément dégradées ces dernières années : on nous en demande toujours plus, on nous demande d'évoluer, et on est de plus en méprisés, notamment par certains parents d'élèves... et quant aux journées à rattraper, cela devient grotesque !
jean-paul
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#54

2014-05-20 15:46

Inadmissible on se fout vraiment des enseignants!

Salaire bloqué, rémunération de misère  journées de rattrapage,travaux demandés en plus de la pédagogie,avancement non systématique, aucune formation si on ne la demande pas, manque de considération de la direction, retraite qui est retardée, il devait me rester 3 ans j'en ai encore 5  à faire, etc... Ce métier n'est plus attractif! Boudons le, faisons le savoir à nos jeunes qui souhaitent devenir enseignant,  faisons le savoir à toute cette frange de la population qui pense encore que les enseignants sont des nantis! Politiciens compris.

Temps de travail et salaire d'un enseignant:

Actuellement, le temps de travail d’un enseignant de collège ou de lycée est de 18 heures par semaine. C’est, pour les professeurs certifiés, le seul élément fixe et clair relatif au temps de travail qui leur est demandé. Il a été fixé par un décret datant de 1950. Rendez-vous compte !
Ce qui détermine ce qu’un enseignant doit à la nation date de 56 ans. Il est vraiment temps de se pencher sur un problème aussi lourd de conséquences.
18 heures par semaines ! Quel salarié ne voudrait pas travailler aussi peu pour d’aussi bons salaires ? Comment le législateur a-t-il pu créer en 1950 un statut aussi avantageux ?

Il faut peut-être y regarder de plus près. En fait, ce temps a été conçu en prévoyant qu’un enseignant travaille 1,5 heures chez lui pour une heure devant élève afin de préparer ses cours, évaluer les élèves et actualiser ses connaissances dans sa discipline. Cela fait 18 fois 2,5 heures (1 devant les élèves et 1,5 à la maison), soit 45 heures hebdomadaires.
En effet, le temps de travail légal de l’époque s’il était légalement de 40 heures par semaine, était en réalité d’environ 42 h par semaine, sur 50 semaines.
Mais que s’est-il passé depuis pour les enseignants ? Rien ! Alors que pour les autres salariés, il y a eu la troisième semaine de congés payés en 1956, puis une quatrième en 1969. Les 40 heures réelles ont été atteintes au début des années 70 (alors qu’elles étaient un droit depuis 1936). Mais ça n’est pas fini : il y a eu les 39 heures et la cinquième semaine de congés payés en 1982, puis les 35 heures en 2000. En somme le temps de travail hebdomadaire pour les salariés a baissé de 25 %. Mais les enseignants doivent toujours le même service.
C’est au moins un enseignant qui écrit cela vous dîtes-vous, en lecteur éclairé ! Certes je l’avoue, je fais partie de ces privilégiés... car comment peut-on parler de temps de travail sans parler des vacances ?
Eh bien justement, le législateur a tout prévu et cela de deux façons :
D’abord : 45 heures dues quand les autres devaient 42, ça c’est pour les petites vacances (Toussaint, Noël...). Car les vacances, c’est pour que les élèves se reposent. Donc notre temps de travail était annualisé.
Mais, et les deux mois d’été alors ?
Là, c’est un tout petit peu plus compliqué. Certains enseignants ne le savent même pas, d’ailleurs. Cela se situe au niveau de la grille des salaires. Notre grille a été, elle aussi, fixée en 1950, au même niveau que les autres cadres de la fonction publique recrutés par concours au niveau bac + 3. Mais à cette grille, il nous a été retiré deux mois de salaire, puis le résultat a été divisé par 12.(Par exemple, si un inspecteur des impôts est payé 2000 € par mois il recevra 12x2000=24 000€ par an, alors que pour la même qualification, un enseignant recevra 10x2000=20000€ par an ; Cette somme, ensuite divisée par 12, donne 1667 € par mois).
Eh oui, chers lecteurs, les enseignants ne sont pas payés pendant les grandes vacances...
Oui bon d’accord, peut-être que nous ne sommes pas si privilégiés que cela concernant le temps de travail. Mais côté salaire, quand même, nous ne sommes pas à plaindre !
Eh bien soit, comparons :
Nous sommes nettement en dessous de la moyenne des cadres du privé comme du public (qu’on nous prouve le contraire). Mais, à mes yeux, l’exemple le plus frappant de la dégradation de la valeur que la nation accorde à ceux qui éduquent ses enfants est le suivant. Le salaire de départ d’un enseignant en 1970 était 2 fois supérieur au SMIC.Aujourd’hui, il n’est plus que 1,2 fois plus élevé.
Autrement dit, si, comme le PS l’a écrit dans son projet, le SMIC augmente de 25 % au cours des cinq ans à venir (et l’UMP l’a augmenté au même rythme annuel dès cette année), un enseignant débutant gagnera moins que le SMIC.
Faudra-t-il en arriver là pour que la société se rende compte de la dégradation de notre situation ?
Alors oui le décret de 1950 est vieux ! Il est vraiment temps de le toiletter comme le disent nos gouvernants ! Mais pas forcément dans le sens qu’on imagine...
Est-ce en faisant en sorte que devions travailler plus pour gagner autant et perdre régulièrement du pouvoir d’achat, comme veut le faire M. HAMON ? (merci à Laurent TARILLON* enseignant de sciences économiques et sociales à Grenoble pour cette éclairage)

En conclusion regardons autour de nous et comparons nos statuts, nos salaires, nos avantages... et arrêtons de casser du prof!

* Son texte est libre de droit, faites le connaitre autour de vous, par mail à vos connaissances, à vos représentants politiques...


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#55

2014-05-20 15:48

Plutôt que faire une grève qui ne sert à rien sauf nous prélevez une journée de salaire...ne faut-il pas faire le gel des notes auprès de l'administration pour obtenir satisfaction et reconnaissance. Cordialement Mr Hénou.

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#56

2014-05-20 16:00

Plus que de l'indignation...De la révolte.
Pascal
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#57

2014-05-20 17:20

Que ceux qui établissent le calendrier scolaire se mettent à réfléchir, même un tout petit peu, pour définir de vrais dates de travail et de vacances, et arrêtent ces débilités de mercredi rattrapés. C'est du grand n'importe quoi !


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#58

2014-05-20 17:55

Raz le bol de cette politique de sabotage de l'éducation et des finances au mépris de tous .Ce n'est pas avec de telles mesures que l'on fera baisser le pourcentage d'illétrés!!!Mais encore faut-il être sur le terrain pour s en apercevoir et connaître les faits.A quand un referendum pour des questions aussi capitales?


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#59

2014-05-20 19:13

Les réunions toutes plus inutiles les unes que les autres se multiplient et accroissent notre charge de travail, au détriment de notre mission première: préparer nos cours et leur donner du contenu, pour garder le plaisir d'enseigner.

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#60

2014-05-20 19:29

Excédée de rattraper les mercredis après-midi qui sont de plus en plus nombreux d'année en année (rattrapage de la pré-rentrée sur 2 mercredis, rattrapage du pont de l'Ascension sur 2 mercredis)! Il faut gérer la garde des enfants.
Je fais 140 km journaliers et cela pour n'avoir que peu ou pas d'élève en cours. Aucune sanction n'est infligée aux élèves absentéistes ces mercredis après-midi là !!!!!

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#61

2014-05-20 20:17

C'est une honte d'avoir fait une telle annonce de recul de la rentrée scolaire le lendemain d'une mobilisation. Pour qui passe-t-on encore face à la population!? Et quel manque de respect encore une fois de l'administration.
Je suis dégouté, et on nous demande encore des rattrapages bidons pour justifier notre mirobolant salaire. On ne sait vraiment plus à qui se vouer. Tiennent-ils tant que ça à voir le fachisme triompher?

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#62

2014-05-20 20:22

pas de journée de rattrapage... y en a marre de ce cirque ! sinon il faut déposer encore des préavis...

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#63

2014-05-20 20:32

Mes filles, au lycée, en ont marre des "jours de rattrapage" qui surchargent leur edt, et les prive ces jours de leurs activités extra-scolaires (payées ces jours là par les parents, bien sûr!
Pourquoi allonger les congés de Toussaint pour rattraper ensuite? Est-ce commercial?

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#64 Re:

2014-05-20 20:35

#5: -

attirés (ps: syndrome professionnel!!)


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#65

2014-05-20 22:21

Quel mépris à l'encontre des enseignants de ce ministère de l'Education Nationale!

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#66

2014-05-21 01:01

Je déteste perdre mon temps, et les journées de "rattrapage" sont des totales pertes de temps.

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#67 Inéfficace

2014-05-21 06:40

Ces journées de rattrapage, souvent le mercredi après midi, sont peu efficaces car l’absentéisme est important et les élèves viennent souvent peu motivé. Cela perturbe les progressions pédagogiques.

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#68

2014-05-21 06:57

sans
Lluis

#69

2014-05-21 06:58

Quel mépris à l'encontre des enseignants de ce ministère de l'Education Nationale

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#70

2014-05-21 08:44

Nous devons apprendre à communiquer davantage et d'une manière plus claire et efficace afin de rallier la population à la cause des profs et des fonctionnaires, en mettant en avant davantage les dysfonctionnements (sur effectif, groupes de sciences, salaires faibles des enseignants par rapport à d'autres personnes à diplôme équivalent), pas de médecine du travail...., les difficultés (accueil des enfants handicapé: otiste, les "Fle") et le manque de considération de l'état vis à vis des fonctionnaires. Le métier de prof s'est complexifié et personne en parle. Il faut communiquer, sortir des études sur l'évolution du métier (en considérant toutes les facettes) et les publier dans la presse: le niveau d'étude exigé, la charge de travail....

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#71

2014-05-21 10:01

Et pourquoi pas un petit rattrapage un ...
dimanche matin ????????????????
(aux aurores...)
Que dis-je: DEUX dimanches matin !

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#72

2014-05-21 14:50

On parle beaucoup des professeurs, mais les missions des Conseillers Principaux d'Education (CPE) sont aussi de plus en plus nombreuses et la charge de travail s'en trouve affectée. De plus, les CPE n'ont pas d'heures supplémentaires payées et dépassent très largement, pour l'écrasante majorité, leur quota horaire de travail annuel (1607 heures).


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#73

2014-05-21 15:57

Pourquoi modifier la date de prérentrée à cause d'un préavis de grève ? Tout le monde n'est pas gréviste à priori.

Ce message a été supprimé par son auteur (Montrer les détails)

2014-05-21 16:00



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#75

2014-05-21 16:20

Stop à ses rattrapages imposés! Pré-rentrée, ponts divers, vacances de Toussaint et j'en passe!