Solidarité avec les Palestiniens : pour l’abandon des poursuites

Libérez tous les prisonniers palestiniens Libérer la Palestine de ses occupants !

(Par Chérif BOUDELAL – 13/09/2014)

PALESTINE PROJET BDS NOUVELLE FORMULE

Vu l’arrogance d’israël et son cynisme inégalé, la seule solution est la multiplication de moyens et l’intensification de la Résistance, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de la Palestine. La victoire du peuple palestinien sera non seulement tributaire de la résistance (avec toutes ses formes) interne à la Palestine (la Résistance de Gaza en a donné au monde le meilleur exemple) ; mais aussi avec la résistance pacifique internationale qui se caractérise notamment par le BDS. Cependant si ce dernier veut être plus efficace il doit élargir ses actions, non seulement sur le plan économique en boycottant les produits israéliens et ceux de ses complices à travers le monde, mais aussi sur le plan politique vis-à-vis de toutes celles et tous ceux qui soutiennent Israël, et surtout sur le plan électoral. Car ce sont les élus occidentaux pro-israéliens évoluant au sein des institutions qui ont les pouvoirs de décisions qui empêchent les gouvernements et les institutions internationales de sanctionner Israël. Ils sont les poumons et l’oxygène de l’État antisémite d’Israël (n’oublions pas que les Palestiniens sont de vrais sémites - les occupants de la Palestine n’ont aucun rapport historique avec ce pays, ni avec le Sémitisme). Un BDS nouvelle formule est nécessaire Voici ci-après un projet (susceptibles d’être modifié et enrichi) que je soumets aux militants du BDS, dont il convient de tenir compte si on veut que nos efforts soient efficaces pour écourter la souffrance du peuple palestinien et réaliser la paix en Palestine. En réalisant la paix en Palestine, on la réalise aussi dans le monde car le lobby sioniste mondial se conduit comme étant le représentant d’israël, voire comme un Etat dans l’Etat dans chacun des pays occidentaux là où il a un rapport de force ; et par conséquent il importe le conflit palestino-israélien au sein de ces sociétés occidentales. Il est temps que les militants du BDS changent de stratégie. Cela fait plus de 65 ans depuis que les milices sionistes venant d’Europe ont occupé la Palestine et fondé par la force des armes un État raciste nommé israël. Cela fait plus de 65 ans que cet État d’occupation confisque les terres des Palestiniens, détruit leurs maisons, les assassine, les emprisonne, les affame et les humilie. Cela fait plus de 65 ans que cet État de l’apartheid bafoue les droits internationaux et les droits de l’Homme les plus élémentaires en Palestine - et de surcroît il se fait passer pour une victime de ses victimes, sachant qu’il est soutenu par des complices dans le monde, notamment par les régimes des grandes puissances occidentales, au vue et au su de toutes et de tous ! Pour combattre plus efficacement cette injustice (qui fait honte à l’humanité) dont il est victime le peuple palestinien, il est temps de réveiller les consciences et montrer aux peuples du monde la vraie nature d’israël et du sionisme. Ces derniers exploitent la religion, la mémoire des victimes du nazisme comme un fonds de commerce, le mot Shoah en est l’un de ces instruments de propagande malsaine d’israël et ses complices à travers le monde, dont le but est de museler les peuples et leurs dirigeants sur leurs crimes. Boycotter les pro-israéliens sur le plan électoral Les facteurs clés qui auraient pu obliger israël à poser ses pieds à terre sont carrément négligés - ceci a donné plus de force et de détermination à cet État de l’apartheid qui persiste et signe dans son expansion impérialiste et ses crimes de tout genre contre le peuple palestinien. Pour en finir avec l’occupant et sa barbarie, plusieurs facteurs de résistance sont nécessaires. 1) Le premier facteur concerne les Palestiniens eux-mêmes, celui de la Résistance. L’Histoire nous a appris que sans la résistance armée, en parallèle avec la diplomatie, les occupants d’un pays ne cèdent jamais leurs colonies à l’instar d’un fauve qui ne lâche sa proie que s’il est obligé. Et cette mission ne peut être menée que par les Palestiniens eux-mêmes. 2) Le second facteur concerne le boycott d’Israël qui devrait être général et se limite pas seulement aux produits venant des colonies. Ceci est le rôle des militants du BDS internationaux. Les huit ans d’expérience nous ont appris que le boycott des produits israéliens venant des colonies, ne gêne pas outre mesure l’État de l’apartheid israélien. Donc, il convient d’élargir le BDS à d’autres actions qui privent israël d’un soutien international efficace. 3) Toute personne qui suit le dossier du conflit palestino-israélien sait que ce sont les élus pro-israéliens des pays occidentaux qui mènent la barque, aussi bien à l’intérieurs de chaque pays occidental qu’au sur le plan des instances internationales qui ont les pouvoirs de décisions. A titre d’exemple, malgré tous les massacres perpétrés contre les Palestiniens depuis 65 ans, les bombardements des populations civiles par des armes prohibées, le trafic d’organes des Palestiniens que l’armée israélienne commercialise après leurs assassinats (ceci est prouvé par des enquêtes) ; ou encore les assassinats ciblés des dirigeants palestiniens dont le Président Yasser Arafat mort empoisonné, israël n’a jamais été inquiété. Malgré tous ces crimes de guerre et crimes contre l’humanité, israël n’a jamais été condamné. Et ceci explique cela. L’expérience nous a montré que si le BDS, formule actuelle, a pu donner une certaine prise de consciences à une partie limitée de la population des lieux où des actions ont été menées, son efficacité est très limite. Pourquoi ? Eh bien parce que le boycott n’ébranle pas outre mesure l’économie israélienne, car le manque à gagner dû aux produits boycottés lui est remboursé doublement par le lobby capitaliste sioniste mondial. Donc il convient de trouver un autre moyen complémentaire qui soit plus efficace. Et pour ce faire les militants du BDS devraient changer leur stratégie de lutte contre israël s’ils veulent que leurs actions soient efficaces ; et ce en passant à la seconde étape de la résistance pacifique contre cet État de l’apartheid. Cette étape consiste à appeler au boycott des pro-israéliens occidentaux sur le plan électoral. Car ce sont eux qui empêchent les instances nationales de chaque pays et les instances internationales de sanctionner ou condamner israël. Tant que ce dernier n’est pas sanctionné ni condamné, rien n’altérera sa politique d’expansion et ses pratiques criminelles au quotidien contre le peuple palestinien. Sachant que sans le soutien politique et financier du lobby pro-israéliens occidentaux, israël ne se serait jamais conduit de façon aussi cynique et méprisante comme il l’a toujours fait depuis son existence jusqu’à ce jour. Après avoir occupé son pays, volé ses terres et ses maisons, détruit son avenir et celui de ses descendants, cet Etat de l’apartheid continue d’humilier le peuple palestinien meurtri. Il convient donc de changer de stratégie en s’attaquant aux racines du mal : ceux qui le soutiennent à partir de l’Occident tout en vivant eux-mêmes en paix et dans le confort avec leurs familles loin du conflit. Ce sont eux les véritables poumons et oxygène de cet État raciste choyé par les régimes complices des États membres de l’ONU, et notamment ceux des grandes puissances. Ce sont eux et leurs complices les vrais commanditaires, donc les assassins à distance. Tant que ces israélo-occidentaux ne sont pas dérangés dans leurs fauteuils d’élus au sein des institutions des pays occidentaux, israël n’arrêtera pas sa politique d’expansion et sa répression contre les Palestiniens qui ne veulent pas mourir à genou. Etant sûre de son impunité, son armé agit de façon cyniquement transparente en commettant ses crimes directement sur les écrans des chaînes de télévisions internationales « démocratie oblige » ! Ceci se passe sous les yeux de ces grandes puissances qui le soutiennent aveuglement, en l’implorant de temps à autre de respecter les résolutions de l’ONU et les droits internationaux. Mais israël persiste et signe dans sa politique arrogante et criminelle en méprisant allègrement « ses partenaires », car il sait qu’il est protégé par ses pions de l’intérieur même de chacune de leurs instituions respectives qui les tiennent par la gorge. C’est-à-dire ceux qu’ils ont soutenus lors des élections présidentielles, tel le président-esclaves des USA qui ne peut prendre aucune décision sur le Moyen-Orient sans l’aval d’israël et de son ambassadeur officieux : l’AIPAC. C’est de son siège que le président des USA doit prononcer ses discours à chaque fois que la politique moyenne-orientale l’exige pour confirmer son allégeance à Israël. Si aux USA le lobby israélien se déclare fièrement d’avoir un rapport de force au sein des institutions étasuniennes, en France on est plus discret. Le CRIF tire les ficelles en douceur pour que les gouvernements français ne prennent pas de position contre la politique d’israël. Il organise un repas annuel de corruption morale aux hommes et femmes politiques pour tester leur degré de soutien à israël. Et parmi ses invités de marque on trouve même des partis considérés « plus à gauche » ainsi que des « arabes/musulmans » de service. Les plus sceptiques d’entre eux sont invités à fermer les yeux sur les crimes de l’armée et des colons israéliens qui rendent la vie impossible aux Palestiniens. Ils intimident et humilient les hommes et les femmes politiques qui ne se soumettent pas à leurs pieds ; ils les menacent, indirectement de lâcher leurs chiens de médias sur eux au cas où ils n’appliquent pas leurs consignes. C’est de cette façon que les sayanim (les juifs sionistes citoyens des pays occidentaux au service d’Israël) Occidentaux, arrogants et fiers d’eux », agissent pour museler les peuples et leurs dirigeants à travers le monde. S’attaquer à la racine du mal Il convient donc de s’attaquer non seulement aux exécutants (les mercenaires israéliens) mais aussi et surtout à leurs complices en Occident. Les peuples ont le droit de savoir la vérité pour boycotter ces criminels à distance qui agissent en leur nom, de l’intérieur même de leurs institutions. Seul le boycott de ces israéliens occidentaux peut mettre fin à la complicité ders régimes qui soutiennent aveuglement cet État de l’apartheid au nom de leurs peuples et de leurs « États de droit ». Les attaques multiples des armées israéliennes contre Gaza qui, à chaque fois laissent des milliers de morts et de blessés, ont montré la lâcheté des dirigeants des pays membres de l’ONU et de son secrétaire. Après chaque attaque (la dernière en juillet-aout 2014), les dirigeants des « démocraties occidentales » soutiennent israël avant de faire semblant d’œuvrer pour la paix. Et après chaque attaque, ils proposent aux Palestiniens de prendre en charge la construction de ce qu’israël a détruit, pour plusieurs milliards de dollars/euros dont une partie aux frais des contribuables des Etats occidentaux (l’autre partie étant prise en charge par les pétrodollars de la honte). Et ceci pour calmer les Palestiniens et maintenir israël en position de force dans la région ; après quoi on laisse traîner les choses et demander à chaque fois à israël de permettre telles ou telles marchandises et matériaux entre à Gaz, pour montrer que c’est israël qui décide. Et avant la reconstruction de ce qu’il a été déjà détruit, israël renouvelle ses agressions, et ainsi de suite. Ceci dit, la seule solution c’est de boycotter les pro-israéliens où qu’ils se trouvent. C’est la condition sine qua non pour que la paix puisse voir le jour en Palestine, voire dans le monde à moyen ou à long terme. Cette tâche devrait être une priorité pour tous les militants du BDS sincères qui ont dépassé la peur d’être accusés « d’antisémites », de « traître », de « la honte de soi », etc. Termes que les adeptes de l’idéologie sioniste utilisent comme armes de dissuasion pour museler les peuples et leurs dirigeants. Ne pas le faire revient à maintenir le statut quo en Palestine, et par conséquent renforcer israël et éterniser la souffrance du peuple palestinien.