Recherche : non à une loi inégalitaire

Commentaires

#5826

Habitué depuis 4 ans à la rédaction de projets collectifs – pour des financements modiques entre 10.000 et 25.000€ j'ai fait l'expérience de voir de tels financements décupler la quantité de travail (administratif, comptable, communicationnel) pour un gain tout relatif en terme de de temps accordé à la recherche. ET surtout, aucun de ses projets, dont je suis pourtant à l'initiative, ne m'a jamais permis de me rémunérer, ne serait-ce qu'en mission de recheche !! Je suis momentanément aller chercher des financements mensuels, stables, à l'étranger (et encore en Roumanie!!).
Il est plus qu'urgent de repenser le financement de l'enseignement supérieur et de la recherche!

Jonathan Larcher (Aubervilliers, 2019-12-11)

#5848

La recherche m'a longtemps fait vibrer et mes années d'études scientifiques furent en de nombreux points exaltantes, mais son monde (de la recherche), au fur et à mesure que j'y pénétrais et m'y enfonçais, m'a progressivement désabusée et blessée. Jeune chercheuse, ce monde d'une compétition accrue que vous dénoncez se fait d'autant plus sentir en condition de précarité. De moins en moins de postes disponibles, toujours autant de jeunes têtes chercheuses sur le marché qui rejoignent les rangs de celles plus expérimentées mais toujours soumises à la loterie des contrats courte durée. Ce système rend les gens malades. Je n'ai jamais cru en la compétition, en une "rentabilité" scientifique basée sur un nombre de papiers, un nombre de grants, des indices en-veux-tu-en-voilà. L'évaluation par la quantité et non la qualité pousse à des dérives individualistes malsaines des points de vue relationnel et scientifique. Il m'aura fallu beaucoup de temps pour me résigner, quitter cette recherche qui m'a tant enthousiasmée dans mon passé si naïf. Je signe donc par conviction personnelle car c'est d'utilité publique, mais aussi pour tous ceux qui n'ont pas abandonné et tous ceux qui viennent.

Sylvia Duprat-Oualid (la Cavalerie, 2019-12-11)

#5852

Je suis convaincue que la science ne peut avancer sur le long terme qu'en optimisant notre capacité à gagner en efficacité par un comportement collectif.

Christine Joblin (Toulouse, 2019-12-11)

#5858

Encore une étape visant à cliver la communauté, en favorisant les excellents au détriment des médiocres ou carrément des nuls. C'est affligeant de voir à quel point cette idéologie contre-intuitive a finalement été acceptée par nombre de collègues.

François CABESTAING (Lille, 2019-12-11)

#5864

Je suis triste de voir que l'on confond le travail d'un ingénieur d'industrie qui dispose d'un lote de connaissance à combiner pour réaliser un projet et celui d'un chercheur qui doit se plonger dans l'inconnu de la nature avec son intuition, ses collègues et sa bibliographie plus loin que les connaissances acquises.

Paul NIVAL (Villefranche sur mer, 2019-12-11)

#5873

Je signe parce que de par mes pratiques et résultats, je pense que la recherche est non seulement une question d'équipe, et que de plus en plus, les approches sont transdisciplinaires. Dans ces conditions, les propos du Président du CNRS semblent totalement décalés.

Pierre-Antoine Landel (Grenoble, 2019-12-11)

#5883

Non à la recherche privée
Pour la recherche publique pour tous
merci

SERGE ROY (RENNES, 2019-12-11)

#5887

J'adhère, sur l'essentiel, à ce texte, d'après mon expérience d'une carrière entière de chercheur au CNRS.

Nicolas Halbwachs (Grenoble, 2019-12-11)

#5899

ça fait bientôt 20 que les gouvernements successifs veulent faire sauter le système français d'Enseignement Supérieur et de Recherche. C'est juste trop tard pour eux

Colette Anné (Nantes, 2019-12-11)

#5920

Ce qui était en germe dans la LRU (voire avant) et que nous avons dénoncé à ce moment est en train d'arriver... et que ce n'est pas le système de recherche et d'éducation qu'on peut attendre de ce pays qui est ici défendu.

marion amalric (tours, 2019-12-11)

#5924

Je suis totalement opposé à la Darwinisation de la recherche et à l'évaluation des laboratoires et équipes de recherche sur la base d'affrontements, rivalités et mises en compétition.

Jean-Michel Mestdagh (Gif-sur-Yvette, 2019-12-11)

#5925

Continuer et même amplifier le saupoudrage des financements sur qq têtes de gondoles est la négation de ce qui fait la beauté de ces métiers de la recherche fondamentale, la créativité, la prise de risque, la discussion, le doute, la prudence, la critique. Les stratégies actuelles des "stars" de la recherche, c'est de rentabiliser des projets tape-à l'œil et cosmétiques au plus vite en terme de publications et non pas en terme de progrès de la connaissance. La bonne recherche prend du temps, certes demande de l'argent, mais surtout de la mesure et de la modestie. Tout le contraire de ces grands projets servant à flatter l'égo démesuré et accroitre la vanité de nombreux de ces mandarins de la recherche. La science, il y a ceux qui la font et ceux qui la pervertissent.

Yannick HAMON (Marseille, 2019-12-11)

#5955

Je signe parce qu'il est nécessaire de redonner des dotations propres aux instituts de recherche leur permettant une recherche sur un temps long. Je signe pour une gestion de la recherche plus collective, une science ouverte et tournée vers les citoyens.

Elodie Chaillou (Nouzilly, 2019-12-11)

#5961

Je me sens fortement agressé par ce projet de loi, qui tend à rendre la situation des futurs chercheurs encore plus précaire, et la réputation de la France encore plus moquée à l'international.

Hacene Dreidi (Paris, 2019-12-11)

#5970

Je signe parce que je voudrais qu'on augmente les budgets de la recherche, afin que le directeur du CNRS puisse profiter des dernières avancées (depuis un siècle) de la recherche en biologie et en sciences sociales. Merci pour lui !

Corentin Biets (Lyon, 2019-12-11)

#5973

La recherche académique n'est pas une jungle, et il est déplorable de constater une telle divergence entre la tête du CNRS et son corps. Plutôt qu'une horde de bêtes sauvages, le CNRS est un corps où chaque individu constitue une cellule; pour que le corps fonctionne correctement, il est nécessaire de veiller au bon fonctionnement de chaque cellule individuelle. Le corps devient malade dès lors qu'une cellule seule prend trop d'importance par rapport à ses voisines; je ne crois pas que ce soit ce que nous voulions.

Bastien Molcrette (Lyon, 2019-12-11)

#5975

L'humanisme est une posotion morale

jean-louis BERTOCCHIO (TASSIN LA DEMI LUNE, 2019-12-11)

#5982

C'est sur qu'à favoriser quelques uns aux détriments de tous, on finira par créer le collectif du 'reste' par rapport aux 'quelques uns'. Je doute que ce soit le but recherché, et encore moins une politique de recherche efficace.

Fabrice Oehler (Palaiseau, 2019-12-11)

#5988

Il n’y a pas de « petits » sujet de recherche, c’est pourtant ce que M Petit suggère de faire émerger.

Hugo Nowacki (Grenoble, 2019-12-11)

#5994

Université Paris 8 - Vincennes à Saint-Denis

Stéphane Douailler (Saint-Denis, 2019-12-11)



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