Refondation de l'école : les dindons prennent la parole

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Visiteur

#239

2012-11-12 20:46

Nous les français:
Nous avons le plus fort taux de travail des femmes, le plus fort taux de natalité, le plus fort taux de jours de classe, le plus fort taux d'élèves par classes...

Et sommes-nous les plus forts?

--> moins d'élèves par classe me semble une évidence quand je vois des classes de plus de 30 dès la maternelle alors que c'est là qu'ils apprennent les bases pour la suite! comment font les instit' pour avoir du temps pour tous? Tenez bon votre travail est indispensable!

Réponses

Laurent

#243 Re:

2012-11-12 21:04:27

#239: -

Moins d'élèves par classe ça me semble aussi une évidence.
Mais comment expliquez-vous (vous les enseignants) ce problème actuel ?
J'ai souvenir, lors de ma scolarité entre 75 et 85 que ce problème n'existait pas. Nous étions une trentaine en maternelle et primaire, souvent un peu plus au collège et jusqu'à 40 au lycée.

Les programmes sont-ils plus (trop ?) lourds ?
Nos enfants sont-ils plus difficiles ?
Les parents ne sont plus suffisamment vos alliés ?

Comment la refondation pourrait-elle remédier à cette nouvelle donne ?
Doit-on simplement accepter les faits et s'y adapter ou pouvons nous tenter de restaurer le respect et l'attention de nos enfants ?

On ne parle plus beaucoup de l'uniforme comme symbole pour sacraliser l'école.
J'y suis favorable. Qu'en pensez-vous ?

Concernant la pause méridienne, évoquée plus haut, je serais très inquiet qu'elle soit allongée.
Dans l'école de mes enfants, la cantine est gérée par du personnel de mairie torsionnaire. L'ambiance est militaire même pour les plus petits (grande section). Le service est très long car les enfants doivent faire la queue pour se servir un par un. Ils n'ont pas le droit de parler, pas le droit de sortir tant que le dernier servi n'a pas fini alors que le 1er attend en silence depuis près de 30 minutes.
Les enfants ne sortent pas et sont rendus aux enseignants dans un état de nervosité effroyable.
Le maire défend bec et ongle son personnel en répondant aux parents que s'ils ne sont pas content, ils n'ont qu'à garder leurs enfants.
Les enseignants tentent comme ils peuvent de changer les choses mais ils sont impuissants au motif que ce temps ne les regade pas.