#14: -

Cette pétition met en cause la seule mairie de Champs sur Marne. Or, les enfants accueillis dans cette classe viennent d'autres communes. La municipalité de Champs a demandé à ce que les communes d'où viennent ces enfants participent au financement de cette classe. Car, en conscience, on ne peut demander aux seuls contribuables campésiens de supporter ce coût considérable. Aucune des communes concernées n'ayant répondu à cette demande, la commune de Champs se voit dans l'obligation d'en tirer les conséquences. Plus largement, le désengagement de l'Etat est à l'origine de ce problème. Ne tombez pas dans le piège grossier qui consiste à monter les gens les uns contre les autres. Regardez plutôt où sont les responsables.

#39: - Re:

Je ne tombe pas dans le piège...Regardez également comment fonctionnent les autres écoles à projets bilingues. Tous les enfants venant dans ces rares écoles sont issus de la ville mais également des villes avoisinantes. Et ce n'est pas pour autant qu'on leur demande de payer 11 euros pour un repas à la cantine. Les prix sont RAISONNABLES. Les faits sont là!! Regardez vous aussi où sont les responsables. N'aurait-il pas été plus juste de la part de la Mairie de prévoir une concertation avec les familles et tous les acteurs en jeu (les autres mairies, les conseils généraux, l'inspecteur académique, les professionnels de l'école concernés, les autres parents de l'école, et pourquoi pas tous les campésiens...) pour trouver une solution raisonnable pour tous. Et puis dire que " le coût de la cantine de ces enfants est exorbitant pour les seuls contribuables campésiens", n'est-il pas là le "piège grossier de monter les gens les uns contre les autres". La question est de savoir si la Mairie veut continuer le projet de cette école. Ce n'est pas 10, voire 15 enfants en plus dans son budget cantine qui fait tomber le budget de la ville en déficit. Si oui, c'est qu'il y a une faille quelque part. Non?

Juste une autre précision et de taille quand même: la majorité de ces parents qui ont fait le choix d'une éducation en LS a dû déménager pour se rapprocher de ces écoles (tellement rare dans ce pays). Déménagement qui rime souvent avec recherche d'emploi, de logement et par les temps qui courent, il ne faut pas être trop difficile...Plus ou moins installés dans leur nouvelle ville (avec ou sans travail) mais rassurés d'avoir trouvé l'école qui convient pour leur enfant, on leur demande du jour au lendemain de payer un prix de cantine exorbitant s'ils ont le malheur de ne pas avoir trouvé un logement dans la commune où se situe l'école... Trop fort!! Je ne sais pas, mais là on devrait faire un film : "les insolvables"