Yaël SOLINSKI : Le droit de fleurir l'arbre mémorial !

Quoted post

François

#38

2015-03-09 10:30

Chère madame Rose LOPEZ,

Que voilà une prose digne de vos différents écrits, notamment sur la page de Yael, page que je suis depuis assez longtemps en toute objectivité et sans a priori. Malheureusement je vois que la lecture et la compréhension de mes écrits en ce lieu sont souvent dévoyées de leur portée véritable initiale. Et je ne parle pas des remarques et autres quolibets sur la page de Yael qui rassurez-vous, ne me perturbent pas plus que ça.

Mon ton ironique sur le professionnalisme du journaliste de la Tribune de l'Ardèche reprenant les écrits du Dauphiné Libéré n'a semble-t-il pas été compris du tout et je le regrette. Il n'empêche qu'en terme de communication, il faut savoir choisir qui dit quoi et pour avoir lu beaucoup de choses sur la page de Yael, beaucoup d'éléments très précis ont été présentés au vu et au su de tout le monde, et donc facilement consultable par un journaliste...

S'il ne s'agit pas d'un drâme de la route provoqué par l'alcool, la drogue et l'effet de groupe, je vous serai gré de bien vouloir m'indiquer alors de quoi il s'agit. Et quand je parle de pires conneries de jeunesse, c'est une réalité pour ces 4 imbéciles (dont semble-t-il peu étaient majeurs) qui ont entrainé yaël. Ensuite, avec l'effet de l'alcool et de la drogue, on perd ses inhibitions, l'effet de groupe faisant le reste.

J'ai été jeune et j'avoue que j'ai été amené à me faire un peu entrainer et à suivre des plus grands que moi sans trop savoir ce qui se passerait une fois réuni. Il ne m'est rien arrivé et encore une fois, je n'ai jamais inclus Yael dans cette bande d'ahuris. Il s'est sans doute fait entrainé malgré lui et à cause des effets conjugués de l'alcool, de la drogue et de l'effet de groupe. Je 'nai rien dit de plus et surtout pas jugé cela, ni sa famille. relisez-moi et vous ne trouverez rien qui émet un jugement en ce sens.

Jamais je n'ai formulé de conclusions hâtives, relisez-moi. J'ai juste émis l'hypothèse que le déploiement des services de secours et de gendarmerie aurait pu choquer et marquer les enfants du propriétaire riverain et qu'à ce titre, ce derneir souhaite les protéger en ne voyant plus l'arbre décoré de façon ostentatoire pour éviter le rappel à ses enfants. Est-ce si difficile à comprendre ou tout simplement à intégrer ?

Effectivement, et vous faites bien de le remarquer, un cimetière peut être créer après l'emménagement dans une habitation donnée. Toutefois, cela ne se fait pas du jour au lendemain et des procédures de consultation (notamment une enquête publique en fonction de la superficie) doivent être lancées pour informer les habitants de la commune et les riverains, ces derniers ayant le temps de se faire à la perspective de ce nouveau voisinage. Rien à voir avec la décoration de l'arbre qui vient rappeler d'un coup et tous les jours aux mêmes personnes un incident dramatique dont ils ne sont absolument pas responsables.

Quant à cette route, pour éviter que de nouveaux accidents se reproduisent, il pourrait être bien d'alerter le conseil général de ce lieu accidentogène et éventuellement lui proposer des solutions de réduction de la vitesse par des ralentisseurs ou des rétrécissements de chaussée, car dans cette zone à 70 km/h bordée de maisons d'habition, les gens oublient très vite les bonens règles de conduite. cela pourrait être l'occasion de la pose d'une plaque à l'endroit de l'accident pour mémoire.

Bien à vous

François

 

Réponses

Rose LOPEZ

#39 Que dire de plus... Monsieur François !

2015-03-10 20:22:52

#38: François -  

Ce drame fait couler beaucoup d'encre, assez de larmes et a provoqué trop de souffrance.

Je suis avant tout une maman ayant donné la vie, quoi de plus cruel que la perte de la chair de sa chair. Cela m'émeut, me chagrine et me transperce l'âme... Je suis compassion !

Je pense à Nadia, grand-mère de Yaël, qui est sur son lit d'hôpital, paralysée des membres inférieurs, qui se bat entre survivre ou vivre suite au départ prématuré de son petit- fils Yaya... Je suis humilité !

Mes songes méditent vers Hélène, maman de Yaël qui combat en silence l’absence de son fils provoquant en son être une déchirure inéluctable et à l’indécence de certains commentaires.

Je réfléchis à l’exaspération d’Emmanuelle face à ces quatre abrutis qui ont embarqué son neveu aux portes de la MORT. Il s’appelait YAËL… Il avait 15 ans et le 19 janvier 2014, jour anniversaire d’Hélène sa maman et d’Emmanuelle sa tata… Yaël a perdu la vie… Je suis torturée de cette fatalité.

Je déplore juste que vous ayez choisi l'anonymat car des François il y en a tout plein à Navarre !

Mon implication pour cette tragédie me touche, souvent m’irrite et m’exaspère et je ne peux abandonner ces trois femmes meurtries, déchirées de l’intérieur, brisées en mille morceaux, accompagner et aider cette famille déchiquetée en faisant volte face à leur incompréhension et leur désarroi.

Mes pensées s’élèvent…  Face à ce silence qui n’est que absence !

Et je comprends tout simplement.

Que dire de plus...