Non à l'abrogation des décrets de 1950 pour les enseignants.

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VT

#571 Re: Re: Re: Re: Re:

2014-04-20 11:01

#553: francoise scoccia - Re: Re: Re: Re:

Je comprends toute méfiance à l'égard des syndicats, dans la situation où nous nous trouvons. Il n'est plus question de blanc-seing, pour qui que ce soit: des limites ont été franchies dès lors que certains syndicats ont encouragé et accepté la démolition du statut des professeurs fondé sur les décrets de 1950, et qu'ils continuent à entretenir la désinformation à ce sujet (le SNES et le SNALC continuent dans l'enfumage, alors que les objectifs du SGEN et de l'UNSA, qui nous sont extrêmement défavorables, à mon avis, avaient au moins été clairement annoncés par leurs directions).

Néanmoins, je pense qu'il n'y a pas d'unité entre FO et les autres sur les questions qui nous occupent. L'attitude du SNES, du SGEN, de l'UNSA, du SNALC, ressort de leurs comportements au CTM de mars dernier et dans les négociations de novembre-décembre dernier (les procédés du SNES jouant sur l'abstention au CTM ne devraient tromper que les naïfs). L'attitude de la CGT et de Sud n'est pas claire, et pour ce qui concerne les classes prépas le mot est faible, car ces deux syndicats y sont à mon avis opposés.

Je pense qu'il nous faut renforcer FO, qui a défendu sans ambiguïté les décrets de 1950, et cela dans la mesure de ses moyens qui sont modestes, ou qui le sont encore. Mais justement, nous devons faire le nécessaire pour changer les rapports de force grâce aux élections professionnelles, ne serait-ce que pour limiter le pouvoir des syndicats les plus destructeurs, ce qui, cela soit dit à l'intention des plus méfiants d'entre nous, n'implique même pas d'adhésion profonde aux thèses de FO. Attention notamment aux heures de décharge syndicale attribuées en fonction de ces élections professionnelles: il serait bon qu'elles ne bénéficient pas à des syndicalistes qui s'emploient à nous démolir. On peut le dire de deux manières: ou bien on cherchera à limiter l'influence des "godillots" aux ordres d'un syndicat dont la ligne nous dessert, le SNES, ou bien on cherchera à renforcer l'influence d'un autre syndicat, FO, où peut-être les syndicalistes pourraient apparaître comme tout aussi soumis à l'organisation dont ils dépendent pour leurs décharges, mais dont la ligne générale nous convient telle qu'elle est actuellement définie.

Par ailleurs, chère Françoise Scoccia, vous mentionnez parmi les attitudes de vos collègues qui ne peuvent ou ne veulent se mobiliser utilement, l'intention de "se venger " dans les urnes contre le Parti Socialiste. En écartant tout vocabulaire péjoratif à ce sujet, je recommanderais pour ma part, et très vivement, la sanction électorale: en démocratie, si nous n'avons plus rien d'autre que le pouvoir de chasser les dirigeants, il faudra bien nous en servir, et notamment parce que l'un des plus graves reproches que nous avons à adresser à ces dirigeants est de se comporter en électoralistes de bas étage, ne se souciant que de la défense de leurs précieux sièges et quitte à trahir tous leurs principes.

Réponses

Chrestien de Troyes

#638 Re: Re: Re: Re: Re: Re:

2014-07-05 14:39:55

#571: VT - Re: Re: Re: Re: Re:

Pleinement d'accord : il faut renforcer les syndicats qui ont lutté pour la défense des décrets 50.

Mais surtout, il ne faut plus jamais accorder sa confiance à ceux qui ont trahi en soutenant le ministre Peillon : c'est le cas du Snalc, et le fait qu'il ne soit pas au CTM et n'ait pas pu voter pour la casse de nos métiers ne l'absout pas du tout de sa responsabilité.

Aux prochaines élections professionnelles, il faut par nos votes marquer un coup d'arrêt à ces syndicats : ceux qui ont voté les décrets Peillon ou les ont soutenus ne doivent plus avoir d'élus !