Refondation de l'école : les dindons prennent la parole

Visiteur de la Nuit

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2012-12-13 00:20

#1244: La Chaloupe - Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

Le problème aussi, en fait, c'est que tout n'est pas transparent... Y a du flou, c'est ça le côté pénible finalement. On ne peut pas avoir du coup de vision claire de ce qui peut advenir, c'est pas carré...

C'est plutôt que toute cette clique avance masquée...

Si on décrypte tout ce qu'il y a réellement derrière le verbiage convenu (intérêt de l'enfant, de l'élève, redressement des performances en lecture, en math, chances égales pour tous, ne laisser personne sur le côté, égalité filles/garçons, accueil des handicapés, civisme, ère numérique, j'en passe et des meilleures...) c'est de réduire les "coûts" de notre système éducatif (pendant que les banques et les grosses entreprises continuent de se goinfrer).

Pour cela il faut, d'une part d'abord "régionaliser" afin de mieux "privatiser" ensuite, et d'autre part, casser les statut de fonctionnaire d'état pour baisser le coût en personnel...

Les "PET" c'est l'ingérence des instances locales dans le fonctionnement des établissements, le "socle commun" c'est non seulement une école au rabais (les "compétences" contre les connaissances, plus besoin de profs, besoin seulement de vagues "animateurs de vie"), mais c'est aussi un corps unique d'enseignants aligné en terme d'horaires et de rémunération sur le plus petit dénominateur commun (c'est le but du "cycle CM2/6e": va-t-on continuer à laisser des PLC à 18h avec l'ISOE pour le même public qu'ont des PE à 27h sans ISOE ?... Tous PE jusqu'en terminale, à 27h au moins!)

A terme, des établissements autonomes plus ou moins privés recruteront "leurs" "enseignants" corvéables à merci (car sans statut protecteur), "enseignants" qui feront ce boulot entre deux autres, faute de mieux... Bien entendu, les "établissements d'excellence" continueront de dispenser une réelle instruction aux nantis... Pour le vulgum pecus, ce sera "l'école du socle", où les "animateurs de vie" inculqueront aux enfants (et non plus aux élèves) les compétences minimum qui leur permettront de trouver des emplois précaires entrecoupés de RSA, et de devenir les consommateurs abrutis dont le capitalisme a encore besoin.

Ceux d'en face, ils l'ont la "vision claire".