Fils de paysans cévenols, parti en Lorraine depuis 40 ans mais fier de revenir, si souvent, sur mes terres, je félicite cet éleveur de maintenir ces traditions si chères au monde rural.
Je suis outré par l'imbécillité de tels énergumènes qui n'ont encore rien compris et ne se posent pas les bonnes questions.
C'est un comble, faudra t'il, bientôt,demander l'autorisation de sortir de chez soi, cultiver son jardin, aller ramasser ses champignons et cueillir ses fruits?
il m'arrive parfois, lors de mes fréquents retours au pays, de m'insurger contre de tels agissements, la plupart orchestrés par de nouveaux arrivants qui ont, à peine, de quoi installer un barbecue sur leur terrain et qui venant de la ville se permettent de dicter leurs prérogatives.
Ne faisons pas, toutefois, de ces cas une généralité, beaucoup sont sensibles au bien être qu'ils trouvent dans les zones rurales et c'est déjà un grand motif de satisfaction.Il est tellement agréable de montrer à ses enfants ou petits enfants ce que nous avons connu.Voila notre richesse, n'en déplaise aux donneurs de leçons.
Mais où va t'on?
Il suffirait, peut être, de proposer à ces gens là d’investir sur les hauteurs cévenoles, loin de toute civilisation, d_y construire un abri et de se faire ravitailler par hélico.
Ils pourront alors, peut être, porter réclamation auprès de notre faune, sangliers, cerfs,
chevreuils et autres qui eux n'ont pas besoin de porter des cloches.
Avec un peu de chance, il demanderont très vite, aux autochtones de venir leur prélever quelques animaux.(A ce stade là j'en doute,les chasseurs dont je fais partie doivent probablement être également des cloches......)
Soucieux et respectueux du bien d'autrui, j'invite cet éleveur a persisté dans cette tradition et lui accorde tout mon soutien
Paix à ses vaches.
Cordialement SAUZON.