Refondation de l'école : les dindons prennent la parole

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Et bien, je suis bien d'accord avec toi, et c'est bien ce que je dis depuis le début, seulement, c'est vous qui vous acharnez contre moi à prétendre des trucs insensés, merci d'arrêter, pace que c'est assez pénible d'entendre que je suis Laurent et que je ne suis pas enseignant.

Depuis le début, je dis qu'une réforme des rythmes n'est pas inutile, si elle rentre dans un processus intelligent de refondation de l'école, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.

Le problème d'une telle réforme est que si on touche aux rythmes scolaires dans le sens de l'élëve, on touche à tous les engrenages du système et ça bouleverse la société dans son ensemble. Alors, qu'est ce qui se passe aujourd'hui, on essaye de caser une demi- journée à peu près où ça rentre pour satisfaire le réseau socio économique... Les colectivités territoriales étaient bien parmi les premières à dire que si le gouvernement tenait à sa réforme, il ne fallait pas qu'elles déboursent un centime de plus qu'aujourd'hui, en gros faites ce que vous voulez si vous ne touchez pas à nos charges... La marche de manoeuvre est déjà beaucoup plus réduite... En fait, pour modifier les rythmes scolaires, dans ce pays, il faut s'appeler Hercule... Alors effectivement, on peut se demander pourquoi Peillon poursuit tête baissée dans le guidon... C'est de la politique je pense...

La réforme devrait donc se retrouver dans les requêtes des dindons, ce qui semblent plus à portée en terme de faisabilité... Quoique, malheureusement, il y a un budget à respecter et aujourd'hui, il est bien maigre...