Amoureux, da la music « folk », et ensuite du « bluegrass », depuis plus de 45 ans, je ne suis pas venu à la Country par la danse. Mais étant danseur, et aimant cette musique, j’ai appris la line dance et j’ai crée une association, dont j’ai été animateur de COUNTRY Line dance (je spécifie bien « COUNTRY »), pendant 8 ans environ. Anticipant sur la dérive actuelle musicale de ce type de danses, j’ai arrêté l’activité danse de mon association, qui ne se consacre, qu ‘à l’aide de concert aux autres associations (fort de l’expériences des concerts « vivants » que mon association a organisés).
Il y a 10 ans , tous les animateurs de ces clubs Country, étaient des gens qui aimaient et s’intéressaient à cette musique Country et essayaient de faire passer cette passion à leurs élèves , mais avec le temps, les choses ont changées. Les nouveaux animateurs sont plus connaisseurs des danses que de la musique et des artistes Country.
Donc pendant toutes ces années (2000-2008), lorsque nous organisions un concert, nous étions sur de compter sur nos danseurs comme spectateurs, et cela faisait notre fond de commerce. Si nos soirées étaient déficitaires, ce n’était pas grave, car elles avaient du succès.
Mais depuis ces 3, 4 dernières années, les après-midi de club se sont multipliés, les soirées CD ( à 5 ou 6 Euros), se sont multipliés… c’est formidable pour la danse. Pour nous qui, il y a dix ans faisions des animations pour apprendre le Honky Tonk, l’Electric Slide et la Cucaracha à tout le monde, on est heureux que tant de personnes se soient mis à la danse.
Mais, cela a une conséquence, c’est que les danseurs ( en majorité de la gente féminine), ne peuvent pas pour des raisons familiales et financières participer à plusieurs événements dans le mois.
Conclusion : Dans les soirées, on commence à voir une évolution. De plus en plus les associations ne font venir que des groupe dit « dansants » au détriment d’artistes (même Américains), car leur répertoire ne colle pas avec la dernière liste des danses à la mode !
Deuxième problème est le problème financier. Dans la région Lyonnaise, un organisateur a essayé de faire venir Marty Stuart (si ma mémoire est encore bonne). Le spectacle à été annulé faute de « combattants ». Vous qui avez signé cette pétition, êtes vous prêt à mettre 50 Euros, pour voir un artiste américain (que pour une soirée et non pas un week-end), (voir 80 à 100 Euros minimum pour un Brad Paisley ou Alan Jackson) ? (A moins de les faire venir dans un stade de 200 000 personnes, pour diminuer le prix !). Au prix du concert il faudra ajouter les 800, 1000 ou plus kilomètres pour aller et revenir du concert, les frais d’hôtels , de nourriture… cela n’est pas à la portée de toutes les bourses. Les line-danceurs sont pour la plupart des gens modestes. Il est donc important de conquérir un public, qui ne ferais pas partie des danseurs mais des « écouteurs ». Et pour cela, il faut commencer par convaincre les radios, les TV, toutes les médias pour qu’elles diffusent non pas une petite émission d’une ou deux heures hebdomadaires, mais journellement un pourcentage de musique « Country » dans leur programmation.
Croyez vous que les « tourneurs » soient des crétins !, ils ne feront venir des artistes, que lorsque en France, il y aura un public pour aller les écouter (et, payer pour !)
Charlie