Nos musulmans modérés, rempart aux djihadistes ?
Nos compatriotes – notamment grâce à Internet – voient, effarés, la réalité de la barbarie islamique dans la région de Mossoul : exécutions de masse, décapitations, viols et assassinats d’enfants, dans des conditions sordides.
Quand les disciples d’Allah s’illustrent ainsi, nous avons immédiatement droit aux contre-feux médiatiques classiques.
« L’islam, ce n’est pas cela », gémissent les Boubakeur et Moussaoui. « Surtout pas d’amalgames », glapissent les cerbères de l’islamiquement correct. « Ne confondez pas islam et islamisme », menace Caroline Fourest, qui se vanta un jour de mieux défendre l’islam que Tariq Ramadan…« Nous avons l’islam de France et 99 % de musulmans laïcs », ânonnait hier Sarkozy, aujourd’hui son jumeau Valls.
À les entendre, nous serions donc protégés par le fait que la majorité de nos compatriotes musulmans dits « modérés » seraient attachés à notre modèle laïque et à notre République. Une nouvelle ligne Maginot, ou une réédition de la belle histoire du nuage de Tchernobyl qui n’aurait jamais franchi nos frontières…
Certes, il serait stupide de considérer que l’ensemble des musulmans puissent se reconnaître dans les actes des bouchers de Mossoul. Pour autant, nous ne les voyons jamais s’organiser pour refuser l’application du Coran dans notre pays.
Brigitte Gabriel, Américaine d’origine libanaise, dans une vidéo traduite par Pascal Hilout, démontrait qu’historiquement, en Allemagne, en Chine, en URSS, et aujourd’hui en terre d’islam, la majorité pacifique n’avait aucune importance et était incapable de s’opposer aux crimes des minorités organisées et armées.
Et en France ? Si, optimiste, on considère que seulement 1 % des musulmans sont des extrémistes, cela fait tout de même 100.000 combattants d’Allah rêvant de détruire notre pays, et d’y imposer la charia. 10 %, vision pessimiste, cela fait 1 million, ceux que Samuel Laurent, dans « Al-Qaïda en France », appelle les soldats dormants, prêts à entrer en action au moment propice.
L’écrivain Alain Dubos, indigné par les scènes de pogroms de Barbès et de Sarcelles, s’exclamait : « Regardez bien les visages des jeunes “Français” rassemblés quelque part dans “leur pays” pour soutenir le combat des Palestiniens. Ce sont les visages de tout jeunes Syriens, ou assimilés façon Al-Qaïda, plantant des poignards dans le cœur de prisonniers entravés, que l’on achève devant des gamins de cinq ans. Ce sont les visages des lapideurs d’Afghanistan, d’Irak, de Somalie ou du Yémen rejoignant l’insigne barbarie de leurs frères du Nigeria. »
D’autres remarquent que de plus en plus de faits divers, dans notre pays, se terminent par la mort d’une victime égorgée et que l’islam est première religion dans nos prisons…
Michel Onfray nous disait que dans cinquante ans, à cause de l’immigration et de la démographie, l’Europe – France comprise – serait islamisée.
Alors, les musulmans modérés nous protégeront-ils contre les djihadistes, pour reprendre la fable Sarkozy-Valls ? Pourquoi le feraient-ils quand leurs coreligionnaires pèseront 20, puis 30 % de la population, dans un contexte de nouveau califat mondial, alors qu’ils n’ont jamais bougé quand ils ne pesaient que 5 % et imposaient déjà l’islamisation de la société française ?
N’en déplaise aux autruches, aux pleutres et aux enfumeurs, les musulmans modérés ne pèsent rien dans la guerre quotidienne qui nous est menée par les djihadistes.
Les Français ne devront compter que sur eux-mêmes, s’ils veulent sauver leur civilisation, et ne pas devenir, demain, des nouveaux chrétiens d’Orient.