Non à l'abrogation des décrets de 1950 pour les enseignants.

VT

/ #469 Où va la cogestion du SNES?

2014-04-02 15:38

L'éloge funèbre de V. Peillon dans Mediapart (L.Delaporte, 2-4-14) étale avec évidence ce que seule la direction nationale du SNES ne dit pas ouvertement aux adhérents, de peur d'éveiller leur colère: le soutien apporté jusqu'au bout au ministre par un syndicat censé défendre les professeurs, alors que les agressions à leur statut sont gravissimes. Qu'on ne se trompe surtout pas sur l'absention du SNES au CTM du 27-3, c'était bien un soutien hypocrite et manoeuvrier: il importe de le comprendre car le mensonge va continuer, avec Hamon ou avec un autre, le problème ne dépendant pas des personnes, mais de la ligne de cogestion. Quand une ligne co-gestionnaire s'avère désastreuse pour les personnels, cela porte un autre nom, dans l'histoire du syndicalisme. Il est urgent d'y réfléchir.



« Les 60 000 postes, c’est peut-être la seule promesse
que Hollande a tenue, non ? » s’étonnait aussi
la co-secrétaire générale du Snes-FSU, Frédérique
Rolet, comme la majorité des représentants syndicaux
franchement favorables à son maintien. Malgré deux
années parfois houleuses passées rue de Grenelle,
Vincent Peillon a été soutenu jusqu’au bout par des
organisations syndicales aussi opposées sur le fond
que la FSU ou l’Unsa. Un tour de force. « Peillon a
une vision, un projet », affirmait lundi à Mediapart
Frédérique Rollet.

(...)

Les décrets de 1950, qui définissaient le métier des
enseignants uniquement par les heures de cours, ont
été abrogés pour y inclure les tâches de concertation
ou d'accueil des parents, et ce sans provoquer de levée
de boucliers du côté du Snes-FSU, très vigilant sur le
sujet