Non à la taxe kilométrique-Neen aan de kilometerheffing-

Le test de la taxe kilométrique, êtes-vous au courant des détails ?
11 février 2014
Nous reprenons la plume pour clarifier ce que les citoyens ignorent peut-être. Et pour poser des questions légitimes. Saviez-vous que le test de la taxe au km avait été décidé par les partis au pouvoir en 2011 ?

Intéressant, n’est-ce pas ? Aujourd’hui ces mêmes formations politiques font des déclarations de déni. Frappés d’amnésie, ils ne veulent plus de cette taxe.

Nous comprenons pourquoi. Les élections sont proches et devant le nombre de citoyens qui ont signé la pétition (aux dernières nouvelles plus de 140.000 personnes), cela commence à sentir le roussi.
Les mêmes qui ont signé la pétition sont aussi des électeurs. Il y a une soudaine panique dans les états-majors.

Mais, vous verrez que la mémoire va leur revenir, avec des velléités d’une ampleur inégalée après les élections, si ces mêmes politiques sont réélus. Patience, ce genre de troubles cérébraux, auront des taux de guérison extraordinaires après mai 2014.

Citoyens, ne vous laissez pas berner.

Pourquoi faire ce test si tous les partis politiques ont soudainement changé d’avis ? La réponse est claire : pour jeter votre argent par les fenêtres.

La Fédération des Entreprises de Bruxelles et la FEBIAC continuent de soutenir cette absurdité. Se sont-ils penchés sur le cas des milliers de personnes qui doivent rouler de très longs trajets tous les jours pour rejoindre leur travail ? L’injustice fiscale pour les automobilistes, peu leur chaut.

Le cabinet de Bruno De Lille semble travailler à ce test en catimini, depuis bien longtemps, et vous n’aviez eu que de temps en temps des informations résultant de fuites. Ce test démarre bien le 17 février, cela en dit long sur la préméditation.

D’après ce que la « rumeur » colporte voici les éléments de cet essai :
- 1.200 « volontaires » seront les cobayes.
- CHACUN DE CEUX-CI VA RECEVOIR UNE CARTE D'ESSENCE, AVEC UN CREDIT DE 500 EUROS.
- Le test va durer deux mois.

Pour un test qui est inutile, cela va donc coûter au minimum 600.000 Euros, plus tous les frais annexes dont on ne parle pas. Par exemple toute une équipe d’informaticiens, de statisticiens, de géomètres, de spécialistes dont la liste vous étonnerait sûrement.

Sans connaître le montant final réel, on peut faire des suppositions… Disons : un million d’Euros. Si vous ne croyez pas ce chiffre, gardez en tête le chiffre initial.

Questions :

- Comment ces « volontaires » ont été choisis ? Ce sont des petits copains ?
- Qui sont-ils ? Quels sont les critères de sélection ?
- Que se passe-t-il, s’ils n’épuisent pas leur quota d’essence ou s’ils le dépassent ?
- Y-a-t-il un comité de vrais experts qui contrôlera ?
- Quels sont les termes de référence ? Les critères de mesures ?
- De quelles couleurs politiques sont les automobilistes et les dépouilleurs. Font-ils partie d’une association en lien avec l’administration, l’automobile, les routes, les GPS, etc….

En deux minutes, n’importe quel scientifique invalidera les conditions de ce test. Il est bourré de biais, tous les statisticiens vous le diront. Ce test de deux mois (beaucoup trop court pour avoir un sens) sur 1.200 conducteurs (échantillon insuffisant donc non significatif) dont on ne sait rien de la sélection, ne permet pas de donner des résultats fiables, même pas des tendances. Et nous n’allons pas dans les détails d’une expérience scientifique en double aveugle.

Monsieur De Lille, cet expérience n’est plus demandée par les partis (c’est ce qu’ils disent), ne vaut rien et vous dépenserez tout cet argent ?

Quelqu’un ne prendrait-il pas l’initiative de lancer une pétition pour arrêter cette expérimentation ?
Nous proposons enfin, de verser la somme dédiée, à des œuvres caritatives qui nous en sommes sûr, en feraient un bien meilleur usage !