Les élèves de CPGE soutiennent leurs enseignants.

Mon année de prépa en hypokhâgne a été l'année d'enseignement la plus riche de ma vie. Je ne l'oublierai jamais. Mes professeurs étaient très motivés et excellents pédagogues. Ce fut un privilège de pouvoir assister à certains cours dont je me souviens encore 6 ans après. Certes même si pendant l'année on n'avait pas beaucoup de temps à nous en tant qu'élève, qu'est ce qu'un an sur toute une vie ? Personnellement cela ne m'a pas empêché par la suite de pouvoir voyager, de pouvoir m'amuser, de m'épanouir. Cette année m'a permis d'avoir une soif d'apprendre, une rigueur intellectuelle et une volonté de toujours m'améliorer que je n'aurai pas eu sans cela. On en mesure encore mieux les bénéfices sur le temps long. Merci à tous mes anciens professeurs de prépa du lycée Malherbe qui n'ont jamais appliqué les méthodes pédagogiques humiliantes qui font partie des clichés récurrents sur les classes prépas. Ils n'ont jamais eu pour seul objectif de faire des élèves des bêtes à concours ou de les "formater" mais bien au contraire d'en faire des gens cultivés dotés d'un minimum de bon sens et d'esprit critique ; deux ressources devenues si rares de nos jours où le mot culture générale est presque devenu un gros mot. Une ancienne élève de CPGE issue d'une famille modeste.