Comité de soutien pour l'expression et les libertés syndicales

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La LDH de Roanne, en la personne de D. P. , a assigné en justice Monsieur Achille Koné, pour avoir affiché des photos de personnes suspectées de vols dans le magasin dont il a la gérance. Ce simple affichage avait suffit a diviser par 10 les pertes sur le chiffre d'affaire ... juste pour donner à réfléchir

Méthode LDH : Dépôt de plainte immédiat, sans avoir prit la peine de rencontrer UNE SEUL FOIS M. Koné, sans échanger avec lui, sans chercher à comprendre sa situation (lui et sa femme sont en France depuis 2003, il a dû investir 10 000 euros dans un système de surveillance).

Chez ces gens là, on ne cause pas Monsieur ! On assigne en justice.

J'ai personnellement discuté avec M. Koné qui n'a pas compris la froideur procédurière de la LDH, lui qui était parfaitement disposé à retiré les affiches : Il ignorait tout simplement que c'était interdit.

Je lui ai expliqué que ce sont les mêmes qui se positionnent en faveur de la désobéissance civique et qu'ils étaient donc trés trés mal placés pour faire du rappel à la loi, ce qui a semblé interpeler M. Koné.

Lorsque l'on va directement au procés, c'est à dire à l'argent, la conséquence immédiate de ce refus de dialogue et de ce recours au pénal froid et mesquin, c'est l'indexion de la liberté individuelle ... sur la fortune personnelle.

Madame P., paisible retraitée de la sécurité sociale, peu à même de comprendre les difficultés d'un couple qui se lance dans l'aventure commerciale d'une gérance de commerce, se déclare (sur internet), désolée ... par le manque de dialogue à l'assemblée nationale et milite contre ... la pénalisation de l'expression syndicale !!

La pénalisation des esprits est en bonne voie avec les tartuffes de l'humanisme abstrait