Demande d'expulsion et déchéance de nationalité de H. Bouteldja

Ministère de l'Intérieur, de l'Outre-Mer, des Collectivités Territoriales et de l'Immigration

M. Claude Guéant

Hôtel de Beauvau

Place Beauvau

75008 Paris 

Monsieur le Ministre,

Nous vous adressons la présente afin de vous faire part d’un fait extrêmement inquiétant pour la sécurité nationale. En effet, le 8 décembre dernier s’est tenue à Bagnolet l’assemblée Printemps des Quartiers, initiée par les Indigènes de la République avec notamment Mme Houria Bouteldja, porte-parole de ce mouvement déjà réputé pour ses positions anti-françaises.(1)

 

Lors de cette assemblée Mme Bouteldja a clairement appelé les citoyens « arabes » des banlieues à se soulever contre le peuple français et à reproduire les actes criminels de 2005 qui avaient donné lieu à des exactions terribles avec des milliers de véhicules incendiés, des établissements publics - dont des écoles – pillés, vandalisés et brûlés, des tirs à balles réelles contre les forces de l’ordre et surtout des agressions dont certaines mortelles sur les citoyens.

 

Il est intolérable que Mme Bouteldja puisse en toute impunité inciter à une guerre civile, pour ne pas dire civilisationnelle, contre vos concitoyens qui les ont accueillis, qui leur offrent des opportunités qu’ils ne peuvent avoir dans leur pays d’origine, qui leur permettent de vivre librement dans une démocratie qu’ils ont par ailleurs choisie en pleine conscience. Une telle ingratitude est inqualifiable, un tel discours est ignoble.

 

Cette femme qui se qualifie elle-même « d’indigène, d’arabe » tient des propos xénophobes à l’encontre des Français alors même qu’elle vit en France. Elle est d’ailleurs actuellement poursuivie pour racisme avec une procédure judiciaire en cours pour des propos qu’elle a tenus en 2005 que je vous invite vivement à lire ci-dessous (2).

 

A l’heure où le communautarisme islamiste et ses dangers gangrènent le monde et tue, il est urgent de réagir avec vigueur et de faire cesser ces appels à la haine incessants. Aussi vous avez le devoir, Monsieur le Ministre, en tant que garant de la sécurité intérieure du territoire, d’empêcher définitivement Mme Bouteldja de nuire à la paix civile de ce pays.

 

C’est pourquoi nous vous demandons instamment de déchoir cette personne de sa nationalité et de l’expulser hors de nos frontières.

 

Les Français attendent de vous un signal fort en cette période charnière. Si rien n’est fait un affrontement terrible risque d’avoir lieu avec de très nombreuses victimes dont vous devrez répondre en tant que responsable de notre sécurité.

 

Dans l’attente d’un geste significatif de votre part, nous vous prions de croire, Monsieur le Ministre, en notre respectueuse considération.

 

(1)    Liens vidéos de H. Bouteldja au Printemps des Quartiers :

 

(2)    « Demain, la société toute entière devra assumer pleinement le racisme anti-Blanc. Et ce sera toi, ce seront tes enfants qui subiront çà. Celui qui n’aura rien à se reprocher devra quand même assumer toute son histoire depuis 1830. N’importe quel Blanc, le plus antiraciste des antiracistes, le moins paternaliste des paternalistes, le plus sympa des sympas, devra subir comme les autres. Parce que, lorsqu’il n’y a plus de politique, il n’y a plus de détail, il n’y a plus que la haine. Et qui paiera pour tous ? Ce sera n’importe lequel, n’importe laquelle d’entre vous. C’est pour cela que c’est grave et que c’est dangereux ; si vous voulez sauver vos peaux, c’est maintenant. Les Indigènes de la République, c’est un projet pour vous ; cette société que vous aimez tant, sauvez-là… maintenant ! Bientôt il sera trop tard : les Blancs ne pourront plus entrer dans un quartier comme c’est déjà le cas des organisations de gauche. Ils devront faire leurs preuves et seront toujours suspects de paternalisme. Aujourd’hui, il y a encore des gens comme nous qui vous parlons encore. Mais demain, il n’est pas dit que la génération qui suit acceptera la présence des Blancs ».